La onzième Rencontre des Ecoles des beaux-arts des pays du pourtour de la Méditerranée s'est finalement fixée à l'Ecole des beaux-arts de Batna pour une durée de cinq jours, du 14 jusqu'au 18 novembre 2011. La ville de Batna était au rendez-vous avec la Rencontre des Ecoles des beaux-arts, lundi dernier, où plus de 105 participants dont 40 doyens, directeurs et professeurs de différentes nationalités et 65 nationaux ont occupé la salle des spectacles pour célébrer “la vision nouvelle de la méditerranée, fière, créative et optimiste.” C'est “le dialogue entre les peuples et les cultures”, dans le cadre d'une rencontre d'artistes de différentes disciplines qui discutent de l'avenir de leur forme d'art. “L'art peut être un magnifique catalyseur dans n'importe quel domaine. Nous utilisons des formes d'art pour définir une nouvelle identité méditerranéenne”, nous explique un des participants. Durant cinq jours, les acteurs de cette rencontre des Ecoles des beaux-arts entreront “en conclave” pour discuter du devenir des arts appliqués et des arts plastiques, des progrès réalisés en matière de didactique, mais également des facteurs extérieurs. Ces éléments endogènes, mais largement instructifs et éducatifs même, avec l'espoir d'obtenir un meilleur statut, voire une reconnaissance pour les Beaux-Arts, et trouver des idées novatrices. Elle permettra l'échange d'idées concernant la manière d'améliorer la coopération pédagogique et culturelle entre les pays, dans l'intérêt du développement durable de la Méditerranée. D'ailleurs, tous les avis convergent vers une affirmation, à savoir qu'un système de propriété intellectuelle efficace est un élément essentiel dans la création d'un environnement favorable à l'innovation scientifique et technologique et à un transfert efficace des savoirs. Cette 11e rencontre permettra non seulement d'élargir l'horizon des connaissances dans ce domaine, mais de permettre aussi aux artistes de se faire connaître dans un climat de tolérance, d'estime mutuelle et d'épanouissement intellectuel. “Ces facteurs, souligne notre interlocuteur, sont indispensables au développement social, économique et culturel.” B. Boumaïla