Au total 3 380 candidats se disputeront les 180 sièges du Parlement en Egypte lors de la deuxième phase des élections législatives prévues aujourd'hui et demain, a annoncé le gouvernement de transition. “2 271 candidats indépendants se disputeront 60 sièges au Parlement, alors que 1 116 autres candidats présentés dans des listes collectives se disputeront 120 sièges”, est-il précisé dans un rapport du centre de l'Information et de soutien à la prise de décision relevant du Conseil des ministres. Au total, 2116 candidats indépendants n'appartiennent à aucun parti politique, est-il encore précisé dans le texte reproduit par l'agence de presse égyptienne Mena. Prévue mercredi et jeudi, la deuxième phase des législatives égyptiennes concernera neuf gouvernorats (Al-Guiza, Al-Manoufia, Al-Charkia, Ismaïly et Béni-Souif, Suez, El-Bouheira, Souhaj et Aswane). Selon le même rapport, plus de 18,7 millions d'électeurs ont voté lors de la première phase des législatives, les premières depuis la chute du régime de Hosni Moubarak, chassé du pouvoir en février à la faveur de la révolution populaire du 25 janvier. Achevée mardi dernier, la première phase de ces élections s'était déroulée en deux tours. Près de trois sièges sur quatre ont été remportés par les candidats du parti de la Liberté et de la Justice (PLJ), issu du mouvement des Frères musulmans, au deuxième tour du scrutin, selon les résultats officiels. Un tiers des sièges (56 au total) a suffi pour assurer l'Assemblée du peuple (Chambre des députés), 36 candidats affiliés au parti des Frères musulmans ont été élus ainsi que cinq candidats du parti Al-Nour. Six sièges reviennent à des indépendants et sept à différents partis notamment libéraux, tandis que deux sièges sont encore en suspens en raison du gel d'une élection dans une circonscription du Caire à la suite d'irrégularités, selon le quotidien indépendant Al-Masry al-Youm. Quant au taux de participation, il a atteint un niveau de 55 %, soit plus de 9 millions et 700 000 voix, a précisé le président de la haute commission électorale, Al-Mouiz Ibrahim. R.I/Agences