Chemini (BEjaÎa) : Suicide d'un enseignant du primaire Un enseignant du primaire, âgé de 41 ans et père de deux enfants, a été retrouvé, hier matin, pendu à un poteau électrique dans son village à Semaoune, commune de Chemini. Le corps a été transféré à l'hôpital de Sidi Aïch par les pompiers pour autopsie et une enquête a été ouverte par la police de la Sûreté de daïra de Chemini. L. O. Touggourt : La réanimation médicochirurgicale en débat L'établissement public de santé de proximité de Touggourt, en collaboration avec l'association El-Hayet pour la santé, ont organisé dernièrement les 3e Journées médicochirurgicales de Touggourt. Ces journées ont englobé toutes les spécialités en rapport avec la réanimation médicochirurgicale. Des ateliers ont été installés, citons, l'atelier “Internet médical”, qui a pour objectif d'orienter les médecins généralistes vers des sites spécialisés, l'atelier “L'état de choc aux urgences”, l'atelier “Le syndrome coronarien aigu” et l'atelier “Les cellulites faciales d'origine dentaire”. Selon le Dr Messaadia Yacine, président du comité scientifique, l'hôpital de Touggourt souffre du manque de la plupart des spécialités. Il y a un seul réanimateur privé conventionné qui assure les gardes médicales occasionnellement. Sachant que dans les cas des piqûres de scorpion, un réanimateur sur les lieux est indispensable. Une équipe de l'hôpital de Béni Messous déléguée par le professeur Belkacemi, a donné quelques nouvelles recommandations. Enfin, un accord a été conclu pour qu'il y ait un pont d'échange scientifique en matière de formation continue destinée aux médecins généralistes, puisque ce sont eux qui font face à ces complications. Ammar Dafeur Blida : À quand la création d'un parc d'attractions ? Depuis la fermeture du parc d'attraction familial de la IIe RM, route de Chiffa-Blida, il y a presque deux années pour des raisons probablement d'entretien et de rénovation, les enfants de la wilaya de Blida et ceux des autres wilayas n'ont plus un endroit où ils peuvent se distraire. À Blida, les familles regrettent la fermeture de ce parc qui était le seul lieu de détente pour les adultes et d'épanouissement pour les plus jeunes. Il faut dire aussi que le parc attirait même les familles d'autres wilayas comme Alger, Médéa et Aïn Defla. La sécurité et l'entretien du parc offraient une possibilité inouïe pour les familles qui fuyaient le stress de la ville pour venir se détendre et faire des piqueniques dans ce parc tout en admirant le beau paysage que dégage l'endroit féerique. Le parc en question servait aussi de visite pour les écoliers qui venaient même des communes déshéritées pour découvrir et pour la première fois les loisirs d'un parc d'attraction qui offre des tickets de jeux à des prix presque symboliques. Cette faveur qu'offraient les militaires aux civils n'est plus de mise. Elle met les responsables locaux dos au mur et du coup, elle contraint les écoliers à investir en masse la rue qui reste le seul endroit de divertissement en cette période de vacances scolaires. Les enfants dont les parents ont les moyens de déplacement, peuvent se réjouir de s'ajouter à ceux du grand Alger qui se déversent en grand nombre dans le parc de Ben Aknoun et celui de la Safex. Ces deux lieux de divertissements montrent leurs limites en matière d'accueil surtout en périodes de vacances où les enfants font des chaînes interminables pour pouvoir monter sur un manège. Pourtant, la wilaya de Blida, baptisée la capitale de la Mitidja, une région connue par ses plaines, ses terres fertiles, son parc de Chréa et les gorges de la Chiffa a tous les moyens de créer un parc d'attraction digne de ce nom. Mais il se trouve que l'épanouissement et la distraction des enfants est le dernier souci des responsables locaux qui au nom des projets de développement, dévorent le foncier en implantant des cubes de béton qui servent d' habitations déjà étroites, à des familles dont les enfants sont privés du moindre espace de jeux. K. FAWZI