Un additif pour carburants figurait dans le gel des prothèses mammaires défectueuses de l'entreprise française PIP, au cœur d'un scandale sanitaire planétaire, a révélé hier la chaîne de radio RTL. Selon la radio, les prothèses contenaient un mélange de produits commandés à de grands groupes de chimie industrielle et qui n'ont jamais été testés cliniquement quant à leur éventuelle nocivité sur l'organisme. Parmi eux, un additif pour carburants, le Baysilone, ainsi que le Silopren et le Rhodorsil, utilisés dans l'industrie du caoutchouc. Des produits qui auraient été à l'origine de la rupture des implants. Le fondateur de PIP, Jean-Claude Mas est visé en France par deux enquêtes judiciaires pour “tromperie aggravée” et “homicides involontaires”, et en Italie pour “fraude commerciale” et “vente de produits dangereux pour la santé”.