Hervé Renard, le sélectionneur de la Zambie, qui affronte le Soudan en quart de finale de la CAN-2012, samedi à Bata, assure mercredi en conférence de presse qu'il a “remis les pendules à l'heure” prévenant ses joueurs que “quand on se relâche on est mort”. L'entraîneur français, qui a refusé de s'exprimer sur l'éviction du groupe, mardi, de l'attaquant Clifford Mulenga pour raisons disciplinaires, estime qu'une fois le premier objectif des quarts atteint, il faut désormais se projeter sur celui des demi-finales. Heureux de retrouver Bata ? “On est content d'être là. On avait dit, contrairement aux médias, qu'on reviendrait (en tant que premier du groupe A, ndlr) : on a tenu notre promesse. Maintenant, il faut y rester. C'était l'objectif de l'équipe. On est sur la même ligne, il ne faut pas manquer la marche”. L'excès de confiance guette-t-il la Zambie ? “L'excès de confiance n'aura pas lieu. On a remis les pendules à l'heure, tout le monde est réveillé. Quand on pense qu'on a atteint les quarts de finale, on peut se dire que le premier objectif est déjà atteint. Mais dans le foot, quand on se relâche on est mort. Il faut maintenant atteindre l'objectif du dernier carré, cela fait seize ans que la Zambie ne l'a plus atteint”. Que savez-vous du Soudan ? l “Ils ne sont pas là par hasard. Ils avaient fait un nul à Accra et n'étaient pas loin du Ghana pendant les qualifications. La force de cette équipe, c'est que ses joueurs évoluent dans le championnat local. C'était le cas de l'Egypte qui a gagné trois fois de suite le tournoi. Cette équipe a beaucoup de détermination, elle ne lâche jamais rien. Il y a aussi de très bons joueurs, comme le N°10 et son pied gauche (Mohamed Osman Tahir, ndlr). Contre la Côte d'Ivoire (défaite soudanaise 1-0, ndlr), ils se sont procurés des occasions. C'est un football fait de passes courtes, assez technique et, en plus, ils y mettent du coeur”.