SIDI BEL-ABBèS : Arrestation de deux femmes pour escroquerie Deux femmes, D.A. et A.R., âgées respectivement de 20 et 22 ans, viennent d'être arrêtées par les éléments de la police judiciaire de la 7e sûreté urbaine de Sidi Bel-Abbès pour charlatanisme et escroquerie. Selon la cellule de communication, les deux mises en cause, qui se faisant passer pour des guérisseuses, ont réussi à soutirer des bijoux d'une valeur de trente millions de centimes à une femme de 33 ans qui a aussitôt déposé une plainte, sur la base de laquelle une enquête a été ouverte. Ainsi, les policiers n'ont eu aucune peine à arrêter les mises en cause au quartier Béni Ameur. Lors de l'interrogatoire, les deux femmes ont été confrontées à la victime qui les a reconnues. Présentées au parquet près le tribunal de Sidi Bel-Abbès pour escroquerie et charlatanisme, une inculpée a été écrouée et la seconde a bénéficié de la citation directe. A. BOUSMAHA Béchar : La colère des usagers des CCP Les désagréments des utilisateurs du CCP persistent à Béchar. Dans cette région du sud-ouest du pays, il est très difficile d'obtenir de l'argent liquide, et les usagers des CCP sont contraints de faire le tour des bureaux de poste de la ville. Le calvaire des clients de la poste désirant retirer leur argent dure depuis plusieurs jours. Tôt le matin, des queues interminables sont observées dans les bureaux de poste. La plupart des usagers des CCP repartent bredouilles, après une attente de plusieurs heures, à cause du manque de liquidités ou des pannes du système informatique. Cette situation a favorisé l'absentéisme des travailleurs détenteurs de CCP. Les distributeurs automatiques de billets, dans la capitale de la Saoura, sont soit dépourvus d'argent soit en panne, ce qui induit parfois des disputes et des agressions physiques et verbales au niveau des structures postales. Roukbi R. BENI SAF : Deux pêcheurs harragas trouvent refuge en Espagne Faisant partie de l'équipage d'un chalutier qui a pris le départ à partir du port de Béni Saf, deux marins pêcheurs, originaires de Béni Saf, ont réussi à pénétrer illégalement sur le territoire espagnol. Les deux harragas ont saisi cette opportunité alors que le chalutier était arrimé au quai du port espagnol pour y subir des réparations mécaniques, dans la mesure où les pièces de rechange sont introuvables sur le marché national, croit-on savoir. Face à l'absence prolongée des deux marins qui n'ont plus donné signe de vie et qui ont réussi à retrouver l'eldorado espagnol le raïs du chalutier, et ce, après avoir accompli les opérations de réparation, décida de retourner quelques jours après au port de Béni Saf avec le reste de l'équipage. M. L.