Actuellement, certains quartiers de la ville sont à sec depuis cinq jours ! D'autre part, la plage horaire gagnerait à être équitable car certaines cités sont nettement mieux desservies au détriment d'autres. À longueur d'année, des coupures sont déplorées par les familles guelmies qui se trouvent subitement privées d'eau potable pendant plusieurs jours. Généralement, ce sont des dégats importants qui affectent la conduite principale de distribution émanant de la station de traitement du barrage de Bouhamdane, distant de plus d'une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya. Les services techniques de l'Algérienne des eaux interviennent toujours pour procéder aux réparations, mais ils ne disposent pas de moyens adéquats pour rétablir dans les meilleurs délais la distribution de ce liquide vital dans tous les foyers. En effet, les travaux durent plusieurs jours et sont retardés par la persistance des intempéries qui gênent les ouvriers et les techniciens qui opèrent dans des conditions pénibles. Les châteaux d'eau sont progressivement remplis et la distribution reprend timidement secteur par secteur au niveau de la ville, qui abrite plus de 160 000 habitants. Durant la saison estivale, la surconsommation de l'énergie électrique engendre des délestages qui causent la cessation du pompage au niveau de la station de traitement de Bouhamdane. Cette situation se répercute sur l'AEP puisque les réservoirs restent vides au grand dam des usagers. De toute évidence, les ménages guelmis sont pénalisés par ces coupures répétitives qui affectent leur qualité de vie plusieurs fois par trimestre. D'aucuns s'interrogent sur la fréquence de ces coupures, bien que le barrage accumule près de 200 millions de m3 d'eau alors que les ménagères souffrent du manque d'eau potable. Les scènes de gens encombrés de seaux et d'ustensiles divers pour puiser ce précieux liquide dans des fontaines publiques et des sources de la région sont insoutenables. L'ADE est désarmée face à ces pannes récurrentes, qui nécessitent des dépenses exorbitantes, et elle intervient tout de même avec des moyens limités. Ce dossier sensible nécessite une attention particulière des autorités locales aux fins d'apporter une solution définitive pour améliorer la qualité de vie des citoyens. Actuellement, certains quartiers de la ville sont à sec depuis cinq jours ! D'autre part, la plage horaire gagnerait à être équitable car certaines cités sont nettement mieux desservies au détriment d'autres. HB