BOUMERDÈS : Les fonctionnaires de la DCP protestent Les fonctionnaires de la direction du commerce et des prix (DCP) ont observé, dimanche dernier, un mouvement de protestation devant le chef-lieu de la wilaya de Boumerdès. Le mouvement de protestation de ces fonctionnaires, se veut un cri de détresse face aux nombreux actes d'agression dont ont été victimes les fonctionnaires de la DCP. Pour rappel, un inspecteur principal de la lutte contre la fraude a été dernièrement passé à tabac en plein exercice de ses fonctions par un jeune commerçant à Hammadi, lui causant de graves blessures qui ont nécessité son transfert vers l'hôpital Zemirli d'El- Harrach. Les protestataires ont notamment scandé : “Nous voulons être sécurisés lors de l'accomplissement de nos missions”. Nacer Zerrouki Blida : Journée de vulgarisation contre le feu bactérien Le feu bactérien est l'une des maladies la plus redoutables qu'a connu le monde de l'agriculture. Elle attaque surtout les rosacées à pépins tels que les poiriers, pommiers, néfliers, cognassiers, etc. Cette année, rien que dans la wilaya de Blida, 2 400 ha destinés aux arbres fruitiers, ont été dévastés par cette maladie. C'est une maladie qui se développe rapidement dans les régions humides comme la Mitidja. Arboriculteurs, techniciens et chercheurs se mobilisent pour trouver un moyen afin de se débarrasser de ce virus dévastateur. Une journée d'information a été organisée, samedi, conjointement par la société Basf Agro et Profert, un distributeur des produits agricoles, pour présenter un produit “Regalis”, qui semble être un moyen efficace pour lutter contre le feu bactérien. Selon un représentant de la société allemande Basf Agro, le produit phytosanitaire “Regalis” est utilisé obligatoirement en France, en Europe et aux Etats Unis depuis 2001. “Après homologation, nous avons importé cette année ce produit de lutte contre le feu bactérien et de régulation de la croissance des arbres fruitiers. Mais il faut noter qu'on a commencé à parler et de détecter le feu bactérien en 2010 déjà. Donc, avant le problème ne se posait pas et jusqu'à 2010 où on a détecté des sites de feu de bactérie à Boufarik, à Mascara et à Sidi Bel-Abbès. Là, les agriculteurs ont commencé a paniqué, surtout à l'arrivée de la chaleur où des centaines d'arbres ont été touchés par cette maladie”, explique le représentant de Basf. Pour lui, cette journée consiste à vulgariser le produit “Regalis” afin que les professionnelles puissent comprendre l'importance de son utilisation. “Souvent en Algérie, les agriculteurs ont un très bon produit antibactérien ou autres, mais ils ne savent pas utiliser la dose qu'il faut pour obtenir un bon résultat, et là c'est aussi un problème. Et lorsqu'ils ont un mauvaise résultat, ils disent que le produit n'est pas efface, d'où la nécessité d'une journée de vulgarisation pour expliquer comment fonctionne ce produit de lutte contre le feu bactérien que les pays européens et américains utilisent avec succès depuis plus de 40 ans. Mais avec une bonne politique de prévention, ils maîtrisent bien la situation de leurs vergers”, a ajouté le représentant de la société Basf Agro. Notons que plusieurs arboriculteurs venus de plusieurs régions Centre, des ingénieurs agronomes de l'Institut national d'agronomie et des responsables de la direction de l'agriculture de la wilaya de Blida, ont assisté à cette journée de vulgarisation. K. FAWZI M'Sila : 15 ans de prison ferme pour homicide volontaire Une peine de 15 ans de prison ferme a été prononcée par le tribunal criminel de M'sila à l'encontre de B. M., 37 ans pour homicide volontaire avec préméditation. “La cour n'a pas retenu la thèse de l'acte involontaire. La famille de la victime est soulagée par la condamnation pour meurtre de l'accusé”, dira un avocat de la famille de la victime. “La victime est un jeune homme qui est venu demander la main de sa bien-aimée”, dira un parent de la victime. “Mais en plus du refus de la famille, l'accusé l'assomme avec un coup de tête. Une fois par terre, il l'asperge d'essence et y met le feu”, ajoute-t-il. Le jeune homme meurt quatre jours après son transfert à l'hôpital. Dans son réquisitoire, le procureur général avait requis la perpétuité. C. B.