En prévision de la réunion prévue demain à l'hôtel militaire de Béni Messous qui regroupera toutes les parties impliquées dans la gestion de football, à savoir MJS, FAF, LNF et le Forum des clubs professionnels (FCP), ce dernier prépare activement ce conciliabule pour réitérer ses revendications. “Cette réunion va nous permettre pour la première fois d'avoir tout le monde autour de la même table. c'est une aubaine pour le FCP afin de rappeler les principales revendications ; ce n'est pas la subvention ou l'aide de l'Etat que débloquera le MJS prochainement qui va régler tous les problèmes, je préconise, pour ma part, une autre approche sur le dossier du professionnalisme qui nous a été imposé dans la précipitation. voila où en sont les conséquences d'une telle démarche, deux ans après son lancement ; ce professionnalisme importé est un échec total sur tous les plans. les clubs algériens ne sont pas prêts pour ce nouveau mode de gestion qui nécessite, en principe, une préparation et une concertation avec les principaux acteurs, ce qui n'était pas malheureusement le cas. Le FCP a donc préféré la voie du dialogue et de la concertation, pour qu'on puisse avancer sur ce dossier. À l'occasion de cette réunion, intéressante et importante, au risque de le répéter encore une autre fois, le forum des clubs professionnels ne sera pas présent pour entrer en confit avec les pouvoirs publics encore moins avec la LFP et la FAF qui restent nos partenaires incontournables. Nous sommes une force de proposition qui défend seulement les intérêts de nos clubs et faire aboutir les mesures d'accompagnement décidées par l'état qui a décrété, comme vous le savez, le lancement du professionnalisme en 2010”, dira Abdelkrim Yahla. Le premier responsable du FCP s'est montré, en outre, indigné par rapport aux incidents survenus à Saïda : “Je vous assure que je n'ai plus le cœur au football. lorsque je vois des incidents d'une telle ampleur, j'ai envie de tout abandonner et de rentrer définitivement chez moi. Il vaut mieux rester à la maison que de mettre en danger des vies humaines.” R. A.