Lors d'un meeting animé à Sétif : Le FFS pour un changement pacifique Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes, Ali Laskri, est revenu, lors d'un meeting qu'il a animé avant-hier à la maison de la culture Houari-Boumediene de Sétif, sur ce qu'il a qualifié de délires de la presse, en rejetant en bloc toute rencontre d'Aït Ahmed avec le gouvernement pour décider de la participation aux élections. Le premier secrétaire du FFS a précisé que la décision de participer au scrutin a été prise après consultation de la base. “Ce sont les militants de 38 wilayas du pays qui ont décidé de participer à ces élections. Nous avons aussi associé des militants des droits de l'homme, des syndicats libres, la société civile et des universitaires qui ont apporté leurs contributions pour appuyer notre participation”, dira Ali Laskri. Il a déploré le fait que son parti n'a pas été associé aux réformes et a critiqué les députés sortants en indiquant que le parlement de 2007 n'a aucune crédibilité tout en appelant à l'instauration d'une assemblée constituante, à l'instar de la Tunisie qui a saisi l'opportunité du Printemps arabe pour réaliser cette option. L'hôte de Sétif a aussi parlé du changement pacifique qui s'impose . “Nous ne devons pas retourner à la violence”, a-t-il dit. Par ailleurs, il a égratigné les partis au pouvoir en disant : “Les gens qui ont fraudé dans le passé sont toujours au gouvernement et ils usent des moyens de l'Etat pour faire leur campagne électorale.” Et d'ajouter : “Le pouvoir doit tomber pacifiquement et pas avec la violence, car c'est cette option que les ennemis de notre pays cherchent. La priorité est à la politique et l'alternative démocratique.” Faouzi Senoussaoui Campagne électorale à Khenchela : L'affichage anarchique bat son plein La Commission de surveillance des élections législatives 2012 de la wilaya de Khenchela a enregistré des dépassements en matière d'affichage. Cela a été confirmé dans plusieurs endroits de la wilaya de Khenchela où des affiches sont toujours placardées loin des panneaux réglementaires. Ce dépassement a été constaté en particulier à l'intérieur des quartiers ainsi que dans les vitrines, à la poste, Air Algérie et même au siège qui a été réservé à la commission de wilaya de surveillance. Notre source rapporte que certains dirigeants de partis ont été saisis par la commission de surveillance en question, qui devra prendre des mesures dans les prochains jours. Par ailleurs, le wali de Khenchela, dans une intervention à la radio locale, a appelé les dirigeants des partis d'éviter l'affichage anarchique en respectant les panneaux réservés à cette fin. Z. M. Guelma : Une candidate intimidée et menacée Un incident vient de perturber le bon déroulement de la campagne électorale à laquelle prennent part 38 listes partisanes et 8 listes indépendantes et qui n'a souffert depuis son lancement d'aucun dépassement. Cependant, une jeune étudiante en dernière année de formation à l'université 8-Mai 1945, occupant la cinquième position sur une liste indépendante "Tout pour l'Algérie", pilotée par l'industriel Djamel Bouchair, n'est pas prête d'oublier ce fameux lundi soir. En effet, en regagnant son domicile familial à la cité El-Wiam à Héliopolis, à six kilomètres de Guelma, cette jeune fille a été abordée par trois énergumènes qui l'ont secouée en proférant des menaces et de sévères intimidations. Les trois agresseurs lui auraient demandé de transmettre un sévère avertissement au leader de la liste. Accompagnée de ses parents, elle a déposé le soir même une plainte auprès de la sûreté de daïra d'Héliopolis. Les éléments de la police judiciaire relevant de la sûreté de wilaya ont été chargés de l'enquête et, selon des sources dignes de foi, ce sordide trio serait identifié et sa neutralisation ne saurait tarder. Cette agression a été condamnée à l'unanimité par la population en général et les candidats en lice, en particulier. HAMID BAALI