Financés par le gouvernement algérien, les programmes d'assistance technique offrent des services de conseil et de consultation transversale pour les gouvernements désireux de bénéficier du savoir-faire et de l'expérience internationale de la Banque mondiale. “La Banque mondiale et le gouvernement algérien ont procédé récemment à la signature de six accords d'assistance technique pour la prestation de services consultatifs par la banque dans les domaines de l'agriculture, de l'environnement et de la protection sociale, dans le cadre du partenariat stratégique de la Banque mondiale avec l'Algérie pour la période 2011-2014”, annonce la Banque mondiale dans un communiqué publié récemment sur son site Internet. “Les accords témoignent de l'esprit de confiance qui s'est établi entre le gouvernement algérien et la Banque mondiale, fondé sur l'expérience internationale de cette dernière”, a déclaré Simon Gray, directeur du département Maghreb auprès de la Banque mondiale, cité dans le communiqué. “Nous sommes disposés à partager cette expérience avec l'Algérie et à l'aider à réaliser ses objectifs, tout particulièrement dans le domaine de la diversification économique”, a-t-il ajouté. Le gouvernement algérien a mis en place une stratégie globale axée sur une économie plus diversifiée et a entamé bon nombre de réformes en cours, en étroite collaboration avec la Banque mondiale. Financés par le gouvernement algérien, les programmes d'assistance technique offrent des services de conseil et de consultation transversale pour les gouvernements désireux de bénéficier du savoir-faire et de l'expérience internationale de la Banque mondiale. Dans le secteur de l'agriculture, les trois accords d'assistance technique ont été conclus pour appuyer les efforts en cours en vue d'améliorer la productivité et le rendement du secteur. L'assistance technique permettra de renforcer les capacités en matière de statistiques agricoles, de systèmes d'information et du système de suivi-évaluation du ministère de l'Agriculture et du Développement rural. Le deuxième accord appuiera la conception, l'exécution, la gestion, la supervision, le suivi et l'évaluation du Programme de soutien au renouveau rural (PSRR), et ce, à travers l'utilisation d'une approche participative intégrée. Le troisième accord vise, quant à lui, la redynamisation des filières et la création de pôles agroindustriels intégrés (PAI) conçus pour satisfaire les besoins locaux en alimentation et pour encourager les exportations vers les pays voisins. Dans le domaine de l'environnement, le programme d'assistance technique signé soutient le renforcement des capacités pour une gestion intégrée des zones désertiques, axée sur la préservation de l'écosystème et sur l'amélioration des moyens de subsistance et des conditions de vie de la population, dans le cadre du Plan national de l'aménagement du territoire. Le territoire algérien compte deux millions de kilomètres carrés de zones désertiques, ce qui pose des défis à la fois en matière de stress hydrique et de distribution économique équitable d'opportunités et de marchés. Enfin, dans le secteur social, les accords d'assistance technique ont été conclus avec le ministère de la Solidarité nationale et de la Famille, ainsi qu'avec ses agences, l'Agence de développement social et l'Agence nationale de gestion du microcrédit. Ces accords contribueront au renforcement des capacités de suivi et d'évaluation des impacts des programmes entrepris dans le secteur social. La Banque mondiale assistera également le ministère dans la revue de sa stratégie sectorielle. “Nous nous réjouissons des avancées réalisées dans le cadre de la première phase des accords d'assistance technique dans les secteurs de l'agriculture, de l'environnement et de la protection sociale”, a déclaré Moukim Temourov, représentant résidant de la Banque mondiale en Algérie, rapporte le communiqué, relevant la disposition de la Banque mondiale à élargir sa coopération au secteur financier, pour appuyer la Banque centrale et le ministère des Finances, ainsi que le secteur des télécommunications. Temourov a ajouté que la banque appuierait également les efforts du gouvernement algérien pour l'amélioration de la méthodologie d'analyse et de suivi de l'emploi des jeunes. À la suite de la décision du gouvernement algérien de s'abstenir de recourir aux financements extérieurs, les activités de la Banque mondiale se focalisent depuis 2005 dans la réalisation de travaux d'analyse et la fourniture d'une assistance technique remboursable. Le dernier projet financé par la Bird en Algérie a été clôturé en février 2009. M R