Outre la langue française qui vient d'être dotée de 151 postes dont 62 dans le cycle primaire, 49 dans le secondaire et le reste dans le cycle moyen, les mathématiques et les sciences physiques, qui connaissent aussi des déficits en enseignants, vont être satisfaites en encadrement, obligeant les responsables à accepter des dossiers hors wilaya. Toutes les conditions relatives au bon déroulement de l'opération de recrutement de plus de 500 enseignants dans les différents cycles ont été mises en place, fait-on savoir auprès de la direction de l'éducation de la wilaya de Médéa. Pas moins de 13 470 dossiers ont été déposés auprès des services de la direction par des postulants venus de la wilaya de Médéa et même des autres wilayas pour les matières où le déficit n'a pu être comblé localement. C'était hier que les postulants aux postes ouverts devaient concourir dans les épreuves correspondant à leurs diplômes. Depuis l'affichage des listes des postes ouverts au titre de la prochaine rentrée scolaire, la direction de l'éducation de la wilaya de Médéa n'a pas cessé de connaître, des jours durant, un véritable rush de jeunes postulants venant de tous les coins de la wilaya, et même d'ailleurs. Les modalités du concours fixées par le ministère de l'Education prennent pour référence le diplôme, sur la base duquel se fait un entretien d'évaluation en rapport avec la discipline et le cycle d'enseignement sollicités par le candidat. Les candidats qui seront admis au concours bénéficieront de formations pédagogique et psychologique de volumes horaires divers ; après quoi, leur situation administrative sera régularisée. Ainsi le quota attribué à la wilaya par le ministère de l'Education permettra à cette dernière de répondre aux besoins exprimés à travers les différents cycles, où certaines matières plus que d'autres connaissent un manque flagrant d'enseignants. L'on assure que le cas de certaines disciplines qui ont enregistré un déficit important sera entièrement réglé au cours de la prochaine rentrée qui verra des recrutements de diplômés de l'enseignement supérieur et des écoles spécialisées. Ayant focalisé l'intérêt des décideurs, la langue française, qui n'est presque pas enseignée dans certaines zones difficiles, ne sera pas en reste et son retard entièrement comblé. Outre la langue française, qui vient d'être dotée de 151 postes dont 62 dans le cycle primaire, 49 dans le secondaire et le reste dans le cycle moyen, les mathématiques et les sciences physiques, qui connaissent aussi des déficits en enseignants, vont être satisfaites en encadrement, obligeant les responsables à accepter des dossiers hors wilaya. M. E B