Le ministère de l'Energie semble avoir mis le paquet pour honorer son engagement pour le service public, soit une bonne qualité de service en 2013, pour éviter les délestages. Ainsi, la direction de distribution d'Oum El-Bouaghi, relevant de la Société de distribution de l'Est (SDE), vient de bénéficier d'un programme spécial de 360 milliards de centimes. Celui-ci comprend 300 km de réseau, quelque 250 postes de distribution MT (moyenne tension) et BT (basse tension), afin de régler définitivement le problème de la chute de tension et procéder au changement des réseaux vétustes. L'octroi des terrains pour la construction des postes a été facilité par les autorités locales. Cela étant, les postes-source alimentant les villes ont été renforcés par le rajout de transformateurs à Aïn Beïda, Oum El-Bouaghi et Aïn M'lila. Dans l'est de la wilaya, Rehia, Meskiana, Dalâa, Oued Nini et Blala vont être renforcées par de nouvelles lignes qui devront être prêtes avant l'été 2013, de même que les lignes de secours des villes de Aïn Beïda et d'Oum El-Bouaghi sont en cours de réalisation. Selon la direction, la construction des lots génie civil pour 60 postes sera entamée la semaine prochaine. Ce programme vient combler les retards cumulés pendant 10 ans, a-t-on encore précisé. Pour le directeur, ce programme qui s'étend de septembre 2012 à mars 2013 constitue une course contre la montre. Sur le terrain, “les difficultés rencontrées sont les oppositions des tiers et le manque d'entreprises de réalisation qualifiées". Il précisera toutefois : “Nous serons dans les délais." Il soulèvera également les questions des agressions quotidiennes des réseaux, du non-paiement des redevances de l'électricité et du gaz, parfois le refus catégorique de payer, l'opposition physique aux coupures, ajouter à cela la fraude quasi générale sur le réseau électricité. Les créances de la société s'élèvent à 120 milliards de centimes, le record de ces créances est enregistré à Aïn Fakroun avec 40 milliards de centimes pour 24 000 abonnés, suivie de Aïn M'lila avec 22 milliards pour 32 000 abonnés, ce qui fera dire au directeur que “même des gens aisés, industriels et agriculteurs refusent de payer. Quant aux créances administratives, le dossier est pris en charge par les autorités locales avec la promesse d'un règlement avant la fin de l'année". B. N