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Traitement des déchets en Algérie
Amara Benyounès : “Il nous faut un nouveau mode de gestion"
Publié dans Liberté le 15 - 10 - 2012

La taxe d'enlèvement des ordures ménagères qui finance les services locaux de collecte et de traitement des déchets n'est recouverte qu'à 23%.
Le nouveau ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et de la Ville annonce la couleur dès la première rencontre avec les cadres de son secteur à travers les nouvelles orientations données. Lors de la réunion d'hier au siège de son département, Amara Benyounès place la priorité de la priorité dans cette opération d'envergure de nettoiement de toutes les villes du pays initiée par le gouvernement depuis septembre dernier.
Cette rencontre avec les directeurs de l'environnement des 48 wilayas, apostrophés d'une nouvelle mission en l'occurrence celle de la gestion de la ville, a été d'ailleurs l'occasion propice pour tout un chacun de se dire les quatre vérités et s'entendre sur la démarche à suivre pour remédier à la situation actuelle.
Elle est décrite comme étant “préoccupante", selon les différents témoignages des intervenants. C'est à croire qu'aucune parcelle de terre de l'Algérie n'échappe à l'insularité, que personne ne respecte la réglementation, que les CET sont mal gérés, que les directions régionales n'ont pas d'organigramme, qu'il existe un manque de moyens humains, matériels à tous les niveaux, que la taxe (TEOM) n'est pas recouverte ou très peu (23%) et que surtout le courant ne passe pas du tout avec les collectivités locales pour lesquelles la question de l'environnement est une question “sans importance". Il aura fallu, contre toute attente, l'intervention de Dalila Boudjemaâ, secrétaire d'Etat à l'Environnement, pour remettre les pendules à l'heure et retracer toutes les étapes parcourues par ce secteur depuis les débuts 2000. Celui-ci, de son avis, a connu une véritable révolution notamment en matière de réglementation et toute une politique illustrée par des schémas directeurs établis. “Le travail ne commence pas aujourd'hui. Vous disposez déjà tous comme vous êtes d'un programme de gestion des déchets et en matière d'éducation environnementale pour ne citer que cela", dira-t-elle à son corps défendant reconnaissant, toutefois que beaucoup reste à faire. “L'environnement et un jeune secteur qui est en grand chantier," dira-t-elle à qui veut bien l'entendre et rappeler que “nous figurons parmi les premiers pays à se consacrer à la modernisation de gestion des déchets à travers des schémas directeurs". Des efforts qu'Amara Benyounès est loin de nier mais reste convaincu, cependant, que les choses doivent changer absolument . “Déjà que la moitié d'Alger est gérée par des Epic et l'autre moitié par d'autres", s'est-il étonné, plaidant pour la pérennité d'un mode de gestion des déchets à même d'assurer la propreté de nos villes.
Fermeture de la décharge d'Ouled Fayet d'ici la fin de l'année
La question de la gestion des déchets ménagers a été posée avec pour finalité qu'il faudra absolument penser à un nouveau mode de collecte. “Les conciergeries ont disparu, il faudra leur trouver une alternative", dira le ministre, convaincu que le citoyen aspire à un meilleur cadre de vie et respectera l'environnement pour peu qu'on lui donne les moyens. Il est d'ailleurs question de réactualiser la taxe sur les déchets et la rediscuter avec les Finances, d'éliminer progressivement les sacs en plastique, de procéder à l'éradication des décharges et mettre en place des Centres d'enfouissement technique avec la gestion adéquate qui se veut être efficiente. “Ça ne sert à rien d'éliminer une décharge pour en créer une autre", a-t-il martelé, allusion faire à la décharge d'Ouled Fayet qui a remplacé celle d'Oued-Smar au grand dam des habitants de cette localité et autres communes limitrophes. “La décharge d'Ouled Fayet sera fermée d'ici la fin de l'année et sera remplacée par celle de Hamici", a indiqué le ministre. Il parlera alors des nouvelles villes et de la nécessité d'instaurer une culture environnementale à travers, entre autres, la sensibilisation mais pas seulement... “Nous n'avons pas un problème d'argent, mais plutôt un problème de gestion", a-t-il déclaré, appelant à plus de rigueur pour ce qui est de l'application des taxes non sans rassurer : “La voix de l'environnement doit être entendue à commencer par le gouvernement mais cela ne signifie guère que c'est un frein au développement du pays bien au contraire. C'est la consécration du développement durable."
N S


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