Le ministre de l�Am�nagement du territoire, de l�Environnement et de la Ville, Amara Benyoun�s, et Mme Dalila Boudjema�, secr�taire d�Etat charg�e de l�environnement, ont annonc�, hier, que s�ils ont opt� pour une p�riode de sensibilisation et de quelques mois pour ce qui est de la protection de l�environnement et de la gestion des d�chets notamment, le secteur passera in�vitablement � la phase d�application de la loi contre les contrevenants. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Les directeurs de l�environnement ont pr�sent�, hier, des rapports peu reluisants sur la gestion des d�chets solides � travers le territoire national et point� du doigt les collectivit�s locales qui, selon eux, n�ont pas les moyens n�cessaires ni d�ailleurs la volont� d�effectuer la collecte des ordures et leur destruction. Intervenant lors de la rencontre, Amara Benyoun�s et Mme Dalila Boudjema�, secr�taire d'Etat aupr�s du ministre de l'Am�nagement du territoire, de l'Environnement et de la Ville, charg�e de l'environnement, ont annonc� qu�un million de tonnes de d�chets ont �t� collect�s depuis le lancement de l�op�ration �propret� des villes�. �En d�pit de l�avancement de l�op�ration, nos villes sont encore sales. Avant, il n�y avait pas d�infrastructures pour recevoir ces d�chets mais nous avons actuellement les infrastructures dont des incin�rateurs d�une technologie de pointe. Il s�agit ainsi d�incin�ration par le biais d�un process nouveau, ceci alors que le tri doit se faire en amont�, a d�clar� la ministre. Mme Boudjema� fera part, en outre, de la mise sur pied d�un comit� national de pilotage qui regroupe les d�partements de la justice, de l�agriculture, des ressources en eau, de la sant� et de l�int�rieur qui se chargera de la probl�matique de la gestion des d�chets solides. Concernant la question des d�chets sp�ciaux, la secr�taire d�Etat dira que les sites o� se trouvent notamment l�amiante, le cyanure et le mercure sont localis�s. Elle pr�cisera, � cet effet, que des op�rations sont en cours ou en phase d��tude en vue de l��limination d�finitive de ces d�chets dangereux. C�est le cas pour les produits pharmaceutiques p�rim�s dont l�op�ration est en cours. Mme Boudjema� tiendra � souligner que le minist�re de l�Environnement n�est nullement une instance de d�pollution. A cet effet, elle donnera instruction aux directeurs r�gionaux pr�sents d�expliquer aux walis la n�cessit� d�inscrire des op�rations de destruction des d�chets sp�ciaux. S�agissant des incin�rateurs des h�pitaux, elle rappellera que tous ne r�pondent pas aux normes, ceci bien qu�une op�ration pilote ait �t� lanc�e au niveau de l�h�pital de Kouba et qui concerne les technologies nouvelles d�incin�ration. Elle �voquera, toutefois, la probl�matique des contraintes du transport et de la collecte. Concernant le recouvrement des taxes quand il s�agit du non-respect de la r�glementation, il s��l�ve � un taux particuli�rement bas selon les responsables puisqu�il est estim� � 23% sur le territoire national. Ceci bien que les taxes en g�n�ral alimentent les fonds pour l�environnement et prennent en charge le traitement des d�chets. Pour sa part, Amara Benyoun�s �voquera l�importance d�un travail de sensibilisation des citoyens mais aussi des prochains nouveaux �lus sur les probl�mes de pollution et de gestion des d�chets. Concernant l��radication des sachets noirs, le ministre dira que l�op�ration est importante mais n�cessite des discussions avec les entreprises en vue d�arriver aux meilleures solutions.