L'euro s'échange à 145 DA sur le marché parallèle de la devise. L'écart entre les taux du marché parallèle et ceux du marché officiel n'a jamais été aussi important (40%). Un signe d'une économie fermée. Au Maroc et en Tunisie, les bureaux de change officiels fonctionnent depuis plusieurs années. Tout plaide pourtant en Algérie pour leur ouverture qui représente un pas en faveur de l'extinction du marché parallèle de la devise. La disparition de ce marché noir va de pair avec une ouverture plus grande de l'économie qui a pour avantage, outre la promotion du secteur productif, d'assurer la disponibilité des produits et services sur place. Elle va également de pair avec le développement des exportations hors hydrocarbures ainsi que du tourisme en Algérie. K. R.