Alger, stade du 20-Août-1955, temps couvert et froid, tartan glissant, affluence moyenne, arbitrage de M. Djaballah assisté de MM Oukil et Kourbakir. Avertissements : Meghraoui, Nezlioui, Salaheddine (Nahd) Bakha, Louaer (USC) But : Alliche (53') pour le NAHD NAHD : Salaheddine, Laïfaoui, Eloy Pasteur, Djerradi, Nezlioui, Messas, Chaâbna, Yacef, Meghraoui, Alliche, Bendebka (Bentayeb 75'). Entr. M. Biskri USC : Messaï, Defnoun, Adel, Beghou, Bousina, Bakha (Khiat 80'), Khassa (Soltani 72'), Louaer (Guerab 75'), Abadli, Boudjlid, Toui. Entr. Gigin Les Nahdistes ont fait l'essentiel face aux Chaouis probablement non encore remis de leur sévère “correction” administrée par les Tuniques rouges annabis, à savoir une précieuse victoire sur un score, certes étriqué, qui les propulsent à une superbe 3e place. Bien qu'amoindris du fait des absences de Kabri, Gana et autre Amirat, les protégés de Biskri ont fait l'essentiel du jeu face à ceux de Gigin qui, eux, ont préféré l'arme du contre qui, en fin de compte, n'a rien donné. La première période de jeu se caractérise par une prudence extrême affichée par les deux teams comme l'attestent les schémas ultradéfensifs mis en place par les deux coachs. Dès lors, les actions offensives se firent rares, et la balle “évolua” essentiellement au niveau de l'entre-jeu. Il est vrai que les Sang et Or donnèrent l'impression de dominer leurs adversaires du jour, bien regroupés en défense, mais à aucun moment, ils ne purent et ne surent inquiéter le portier chaoui, Messaï. Paradoxalement, ce furent les protégés de Gigin qui faillirent surprendre les Nahdistes lorsque le géant Abadli brûla la politesse à ses anges gardiens et décocha un tir puissant à ras de terre que Salaheddine sauva in extremis à la 35'. En seconde mit-temps, les Sang et Or se remirent à l'ouvrage en soumettant d'entrée les Chaouis à un pressing infernal qui ne tarda pas à porter ses fruits. À la 53', sur un contre rapide, l'ailier de poche Yacef centre impeccablement dans le carré des 6 mètres et ce fut le goleador Aliche qui, devant une défense médusée, se joua de Massaï et plante la première banderille salvatrice. Les visiteurs tentèrent de répliquer mais ni Touil, mis sous l'éteignoir, ni le tir puissant et cadré de Adel (79') n'eurent raison de l'épais rempart husseindéen. Les camarades de Yacef ne lâchèrent pas pour autant la pression et gachèrent d'autres occasions de but. Il est vrai aussi que le portier Messaï, dans une forme époustouflante, découragea à lui seul les attaquants nahdistes. Grâce à lui, son équipe venait d'échapper à un sévère carton. A. H.