La ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, Souad Bendjaballah, a souligné, hier, l'importance du rôle joué par les associations dans la prévention et la sensibilisation aux dangers des accidents de la route qui font plus de 4 000 morts tous les ans en Algérie. La société civile “joue un rôle majeur dans la sensibilisation aux dangers des accidents de la route" aux côtés de l'Etat qui “codifie et sanctionne les responsables des accidents", a précisé Mme Bendjaballah lors d'une journée d'information organisée par l'association nationale de soutien aux personnes handicapées El-Baraka, en coordination avec d'autres associations à l'occasion de la journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route (18 novembre). Saluant le rôle des médias dans la sensibilisation aux dangers des accidents de la route, la ministre a estimé qu'il demeurait “insuffisant". La sensibilisation nécessite la conjugaison des efforts des pouvoirs publics et de la société civile, a-t-elle ajouté. La présidente de l'association de soutien aux personnes handicapées El-Baraka, Mme Flora Bouberghout, a, pour sa part, estimé que les lois relatives à la circulation routière seules ne suffisent pas à réduire le nombre d'accidents de la route, soulignant l'importance du travail de sensibilisation mené par les associations dans ce domaine. Concernant le permis à points qui entrera en vigueur à la fin du mois de novembre, Mme Bouberghout estime que c'est un moyen “très efficace" pour prévenir les accidents de la route car, a-t-elle dit, car chacun “veillera à garder son permis en respectant le code de la route". Lors de cette journée d'information, le représentant de la sûreté nationale chargé de la sécurité routière, Mohamed Seddiki, a présenté une analyse sur les accidents de la route en milieu urbain, précisant que le nombre d'accidents avait reculé au cours des 9 premiers mois de 2012, avec 13 328 accidents de la route qui ont fait 548 morts et 15 768 blessés. R N