Le secrétaire général du RND a animé, hier matin, un meeting populaire à Souk- Ahras. D'emblée, il a lancé à l'assistance qu'il est heureux de se retrouver, en ce glorieux mois de novembre, dans le fief de l'ex-base de l'Est durant la guerre de Libération nationale. Il parlera longuement de l'Algérie post-indépendance, tout en reconnaissant que les réalisations faites jusqu'ici ne veulent pas dire que les problèmes n'existent pas. Et d'ajouter que le colonialisme nous a laissé un pays brûlé et 4 millions de sans-toit. Il s'est attardé sur les projets qu'a connus la wilaya qui, au lendemain de l'Indépendance, ne possédait même pas un lycée et que jusqu'aux années 1980, le citoyen ne connaissait que la bouteille de gaz butane. Cependant, c'est toujours le cas dans certaines régions reculées du pays, ce que l'ex-Premier ministre semble avoir occulté, d'autant que nous sommes un pays producteur de gaz. Sur le volet sécuritaire, Ahmed Ouyahia a tenu à rendre hommage aux Patriotes qui se sont dressés en puissant rempart pour défendre la République. “Avec le retour de la paix dans notre pays, nous devons nous attaquer au développement et à la construction", dira-t-il. La veille, l'ex-Premier ministre a animé un autre meeting dans la wilaya de Khenchela. Le chef de file du Rassemblement national démocratique (RND) a appelé, à cette occasion, les futurs élus de son parti en cas de victoire à “prendre en considération toutes les préoccupations exprimées par les administrés en vue de les résoudre ou, pour le moins, les porter à la connaissance des hautes instances du pays, et ce, pour jouer pleinement le rôle de l'élu local". Le patron du RND a affirmé que le challenge actuel est “le développement des villages, des dechras et des communes". Et d'ajouter : “Le RND, dont le premier et ultime objectif a été dès le début l'Algérie, est aujourd'hui fier d'avoir contribué à la marche de reconstruction menée par le pays". Plus loin, le secrétaire général du RND a brossé un tableau de la situation actuelle du pays qu'il a qualifiée de très positive par rapport à un passé proche et en comparaison avec des pays voisins et d'autres du Vieux Continent tels que l'Espagne et la Grèce qui n'arrivent pas à en découdre avec la crise économique. Les grandes réalisations de la dernière décennie dans le pays ont été également abordées par M. Ouyahia qui a évoqué en particulier les projets structurants. Il a ajouté que la célébration du cinquantième anniversaire de l'Indépendance nationale, qui s'étale sur une année, constitue une occasion pour évaluer ce qui a été réalisé et ce qui le sera à l'avenir, estimant que l'Algérie a encore un “parcours à faire dans la voie du développement et de la stabilité". Hocine FERROUKI/M. Z.