Mohamed Nour, président-directeur général de la compagnie égyptienne Flash Airlines, a assuré, avant-hier, que l'interdiction d'exercer sur le territoire suisse qui lui a été communiquée en 2002 était due seulement à un problème financier. Il a, par conséquent, exclu la veille Célestine Perissinotto, porte-parole de l'Office fédéral de l'aviation civile (Ofac), avait signalé que cette interdiction résultait de l'inspection inopinée d'un appareil de la compagnie, en octobre 2002, qui avait révélé, selon elle, “d'importants manquements”. Le P-DG de Flash Airlines a, néanmoins, reconnu que lors de l'inspection, qui a été faite par les autorités suisses, en octobre 2002, celle-ci a révélé à l'agence Reuters l'absence notamment de lunettes antibrouillard pour les pilotes. Il a également rappelé que l'appareil n'a fait l'objet d'aucune restriction de vol. “Ils n'ont pas empêché l'avion de voler ou d'atterrir en Suisse, puisqu'ils lui ont permis de se poser à nouveau une semaine plus tard et l'ont inspecté derechef pour constater que tout était en ordre et autoriser son décollage à l'heure prévue”, a-t-il expliqué, en insistant sur le fait que des citoyens suisses se trouvaient alors à bord. Puis d'ajouter qu'aucun appareil de Flash Airlines ne s'est posé depuis sur un aéroport suisse, puisque la compagnie n'avait pas eu de contrat à y honorer. R. I.