Hassène Hamar a été l'invité, dimanche, de l'émission “Troisième mi-temps" de la chaîne de Télévision Nessma, animée par notre confrère Hammou Belhamar, où de nombreux sujets relatifs à l'actualité de son équipe ont été évoqués. D'emblé, le président Sétifien est revenu sur l'affaite dite du chèque de 2 milliards de centimes que détient Lazhar Hadj Aïssa, lequel avait réclamé son règlement contre un éventuel retour à l'ESS durant le mercato. “J'ai effectivement rencontré Hadj Aïssa pour discuter avec lui sur un probable retour chez nous au mercato. Toutefois, au cours de ma discussion avec lui, le joueur m'a fait savoir que le club lui est redevable d'une somme de 2 millions de dinars. Il m'a montré un chèque, représentant cette somme, qui lui a été remis en 2010. J'étais clair avec lui en lui signifiant que cette somme ne figure pas dans le bilan et qu'il n'y a aucun document qui justifie qu'il détient cette créance sur le club. Moi, en tous cas, je décline toute responsabilité sur cette affaire"; et d'enchaîner dans le cas où le joueur sollicite la justice pour récupérer son argent : “J'ai des documents fiables qui prouvent que le joueur est payé, un point et c'est tout ! Maintenant s'il veut qu'il aille a la justice, c'est son problème", a-t-il dit. Réagissant aux informations faisant état d'un chèque de 2 milliards de centimes qui serait en possession de Lazhar Hadj Aïssa, représentant le dû de ce dernier auprès de l'ESS, l'ex-président de la SSPA/ESS, Abdelhakim Serrar, avait révélé récemment à Liberté que “ce n'est là qu'un chèque de garantie que nous avons effectivement remis à Hadj Aïssa il y a longtemps, mais il a été, entre temps, payé jusqu'au dernier centime". “Quand nous avons voulu récupérer ce chèque, une fois honoré, Hadj Aïssa a refusé de le restituer pour faire du chantage. Récemment, j'ai même envoyé un huissier de justice chez lui à Batna pour récupérer ce chèque, il n'était malheureusement pas chez lui ce jour-là", précise Serrar. “Tous les ordres de virement que le club a effectués sur le compte personnel de Hadj Aïssa sont mentionnés dans mon bilan, y compris les décharges qu'il a lui-même paraphées, attestant avoir empoché l'argent. En outre, nous avons déposé un dossier complet à la chambre de résolution des litiges de la FAF comprenant toutes les pièces justificatives", ajoute Serrar. Au sujet des transferts de certains joueurs dont la direction du club ententiste n'a bénéficier d'aucun centime après leur départ, dont l'exemple le plus illustrant est celui du transfert de Djabou au Club Africain, Hamar a indiqué, à ce titre, que seul l'attaquant Abdelmalek Ziaya a rapporté l'argent aux caisses du club. “À l'exception de Ziaya, dont le club a déjà bénéficié de 450 000 euros en attendant les 250 000 euros que nous doit toujours le club de l'Ittihad Djeddah, tous les autres joueurs qui sont partis n'ont rien rapporté au club du fait qu'ils étaient en fin de contrat, à l'instar de Hadj Aïssa, Adiko, Keïta ou encore Djabou. Je pense que dans ce registre on n'a pas su bien gérer ce côté afin de bénéficier des rentrées d'argent pour le club. Et puis, il faut dire qu'actuellement le problème ne se pose pas, du moment que les joueurs signent des contrats de deux saisons contrairement aux années précédentes", a-t-il souligné encore. A propos du vœu de Hasnaoui Belayat de racheter la majorité des actions de la SSPA/Black Egales, le boss du club champion d'Algérie en titre se déclare ouvert à toute négociation pouvant apporter un plus aux finances du club. “En tant que président du CSA, je pense qu'il faut d'abord que je convoque une assemblée générale extraordinaire de la SPPA. Il faudra aussi l'aval des actionnaires et du conseil d'administration", a-t-il déclaré ; et d'ajouter, concernant l'éventuelle venue d'un autre partenaire (une société multinationale de produits de cosmétiques, qui compte également injecter 120 milliards de centimes selon Hammou), “le plus important, c'est qu'il soit dans l'intérêt du club avec des choses palpables et réalisables sur le terrain", a-t-il indiqué, non sans évoquer les quelques soucis financiers dans lesquels se débat l'équipe qu'il dirige à l'instar de la majorité des formations de Ligue 1. “C'est vrai qu'on est confrontés a quelques soucis financiers, avec des retards dans les salaires, mais dans l'ensemble on arrive quant même à gérer les dépenses avec les moyens du bord. Nous avons 17 à 18 joueurs qui ont perçu entre 5 et 6 mois de salaires. Nos joueurs ont également touché la totalité des primes de matches à l'exception du match du CSC" ; et de conclure, à propos des dettes du club : “On ne sait pas le chiffre exact des dettes du club puisque, chaque jour, on reçoit des huissiers de justice et des personnes qui réclament leur dus, à l'image de Rachid Belhout avec lequel on a trouvé un accord sur l'argent que lui doit le club." F R