Le meneur de jeu sétifien, Lazhar Hadj Aïssa, a de fortes chances de porter la saison prochaine le maillot du club saoudien, Ittihad Djeddah, où évolue actuellement l'autre ex-sétifien Abdelmalek Ziaya. Selon des sources proches du club saoudien, une offre de l'ordre de 3 millions de dollars a été faite à l'Entente de Sétif pour s'attacher les services de l'enfant de Batna qui nous a confirmé l'information au cours d'un bref entretien lors de son arrivée lundi soir à Alger en provenance de Tripoli avec l'équipe nationale A'. “Effectivement, je vous confirme que le club saoudien Ittihad de Djeddah veut m'enrôler, dès la saison prochaine, pour le moment, je n'ai encore pris aucune décision. Je laisse le soin au président Serrar de s'occuper de ça, je veux me concentrer sur le parcours de mon équipe qui est engagée sur trois fronts, mais aussi sur celui de l'équipe nationale A' qui m'a permis de revenir en force, en espérant retrouver bientôt l'équipe A, qui reste l'un de mes objectifs, je ne désespère pas de figurer parmi les joueurs susceptibles de faire le stage en Suisse”, nous dira-t-il fièrement après la qualification de l'équipe nationale A' à la phase finale de la Chan en janvier prochain au Soudan. Il faut dire que depuis son passage en août dernier à Djeddah, où Hadj Aïssa avait pris part au jubilé d'un joueur saoudien, lors du match d'exhibition entre l'Ittihad Djeddah et la Juventus de Turin, le président du club saoudien M. El-Merzoughi avait pris les coordonnées de l'Algérien et lui a affirmé qu'il va contacter le président Serrar pour discuter avec lui d'un éventuel transfert, ce jour-là, Hadj Aïssa avait marqué un beau but et a mis à terre le défenseur central Fabio Canavaro d'un geste technique qui a été longuement ovationné par le public saoudien. “J'attends mon heure, je sais que Serrar s'occupe de ce volet comme il l'a fait avec Abdelmalek Ziaya. En principe, d'ici la fin de cette saison, je décrocherai quelque chose. Je ne perds pas espoir de décrocher un bon contrat à la dimension de mon talent et mon statut d'international, je refuse catégoriquement d'être bradé, il y a des contacts solides avec d'autres en Arabie saoudite. Je dois étudier pas mal de propositions pour me fixer sur ce transfert. Je pense que le temps est venu pour moi de changer et de connaître d'autres sensations, j'ai donné le meilleur de moi-même à l'ESS pendant cinq années pleines de joie et de titres, je suis très reconnaissant envers ce club qui m'a fait connaître et m'a hissé au sommet. Pour le moment, mon rêve est de disputer le mondial”, ajoute “Baggio El-Arab”. Le wali débloque 300 millions de centimes Dans une récente déclaration sur ce transfert, le président Serrar nous a avoué qu'“il est vrai qu'il y a des clubs saoudiens et d'autres des Emirats qui veulent avoir Hadj Aïssa, lorsqu'on aura une belle offre, on décidera de son avenir avec nous. Je suis prêt à toutes les éventualités, je ne suis pas le président qui bloque les joueurs, mais je ne veux pas aussi qu'on les brade. Si Hadj Aïssa part, je serai obligé de récupérer mon joueur Abdelmoumen Djabbou que j'ai prêté à l'USMH”. Par ailleurs, les 300 millions de centimes qu'a débloqués le wali de Sétif cette semaine pour le club en guise de motivation avant la demi-finale face à l'ASO prévue ce soir à Sétif restent insignifiants par rapport au 1,7 milliard débloqué par son homologue de Chlef qui a aussi promis aux joueurs de l'ASO 50 millions de centimes en cas de victoire ce soir.