L'équipe nationale de handball est désormais éliminée du premier tour du championnat du monde par le goal-average avec l'Egypte, en s'inclinant lors du dernier match face à la Hongrie sur le score de 29 à 26. Disons-le tout de go, l'EN avait largement la possibilité de battre cette équipe hongroise qui n'avait rien d'un foudre de guerre, malgré sa 4e place au dernier JO de Londres, n'étaient des erreurs impardonnables à ce stade de la compétition commises par nos joueurs. Cependant, plusieurs paramètres ont fait que l'EN soit éliminée dès le premier tour, à commencer par l'arrêt du championnat national, qui a duré plus de quatorze mois. Le manque de fraîcheur physique chez les joueurs algériens, notamment les locaux, a été flagrant. Il est temps pour le décideur du handball national et aussi les anciennes figures de la petite balle ronde d'oublier leurs conflits et d'ouvrir une autre page dans l'intérêt de l'équipe nationale, à commencer par les prochaines AG extraordinaire et élective qui se dérouleront après le retour de l'EN au pays. Ces conflits intestins se sont répercutés négativement sur l'EN au Mondial. Le deuxième paramètre est incontestablement la préparation des Verts d'avant-Mondial, qui a été perturbée à plus d'un titre. On se souvient qu'à deux mois du début du championnat du monde, le staff technique aurait été contraint d'annuler un stage de préparation en Serbie pour une histoire étrange de visas qui n'ont pas été délivrés à temps. À quelque jours du Mondial, l'EN a effectué un regroupement en Slovaquie ponctué de deux joutes amicales, la première face à la Slovaquie et la seconde face à la Slovénie. Alors que pour le stage pré-compétitif, les poulains de Bouchekriou l'ont effectué en Croatie en disputant un seul match amical face à l'Arabie Saoudite, leur prochain adversaire pour la Coupe du président, alors que le second match de préparation a été annulé à la dernière minute par les Norvégiens. C'est pour dire que l'EN a abordé ce Mondial avec un minimum de matchs dans les jambes, contrairement aux autres nations à l'image de la France, la Croatie ou l'Egypte qui ont disputé plus de 50 matchs amicaux en 2 ans. L'autre paramètre qui a fait que l'EN sorte du premier tour est incontestablement le niveau des joueurs professionnels qui est en deçà des espérances du coach national. Des gars comme Benali, Rahim, Boultif qui jouent en France n'ont rien apporté à l'équipe nationale algérienne. Salah Bouchekriou voulait faire l'équilibre dans son effectif avec les six professionnels, vu que les dix locaux manqueraient terriblement de compétition. Néanmoins, la seule satisfaction viendra de Mokrani qui évolue au club de Dunkerque (D1 française), qui a apporté son expérience à l'EN, sinon les autres étaient tout simplement hors du coup, en témoignent les ratages à répétition devant les buts adverses, la multiplication des fautes techniques, les sorties de deux minutes, des paramètres qui en disent long sur le niveau réel de ces joueurs évoluant à l'étranger mais qui n'ont rien apporté à notre équipe nationale. Par ailleurs, la sélection algérienne se consolera avec les matches de classement pour les 17e-20e places, à commencer par l'Arabie Saoudite, à partir de cet après-midi à 15h30 à Guadalajara. L'autre match de la Coupe du Président pour le classement entre les 17e et 20e places opposera, toujours à Guadalajara, l'Argentine, 5e du groupe A contre le Qatar, 5e du groupe B. Les vainqueurs de ces deux confrontations s'affronteront, mardi à Guadalajara, pour la 17e place du classement général du championnat du monde ibérique.