Les familles recasées provisoirement au niveau des cités Pépinière et 200-Logements d'Ihaddaden sont montées au créneau. Elles ont, en effet, par le biais d'une requête adressée au ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, et aux autorités de la wilaya de Béjaïa, demandé d'être relogées dans des logements plus spacieux que ceux qu'ils occupent actuellement. Selon les rédacteurs de la missive, après avoir été recasés par les autorités provisoirement dans des studios à la cité Pépinière et 200-Logements d'Iheddaden, une promesse leur a été faite, selon laquelle ils seront affectés dans des logements plus décents dans un délai de six mois, mais, jusqu'à ce jour, rien n'a été fait. “Près de dix ans se sont écoulés et cette situation provisoire dure toujours", a-t-on indiqué. Pour eux, il est “impossible de continuer de vivre dans des F1 avec des familles composées de plus de sept personnes". Selon eux, des familles qui vivaient dans une situation similaire avaient bénéficié de logements sociaux à la place des F1 qu'elles occupaient. Ces familles, qui réclament l'intervention des pouvoirs publics pour mettre fin à leur désarroi, précisent par ailleurs que leur situation sociale et familiale “ne leur permet pas d'acquérir des logements avec leurs propres moyens". Pour rappel, ces familles ont été recasées par les autorités dans les deux cités précitées, après avoir élu domicile pendant des années à Bir Slam dans des tentes de fortune. H. K