Des dizaines de familles sont, depuis mercredi dernier au soir (22h30) à la rue après que leurs logements ont été démolis par les autorités locales. Si une grande partie de ces familles nombreuses a refusé d'emménager dans des F2, d'autres ont tout bonnement été exclues des listes bien qu'elles aient été recensées par les services de l'APC. Soutenues par une association, ces dizaines de familles envisagent de tenir un sit-in aujourd'hui devant le siège de l'APC jusqu'à la satisfaction de leur droit à des logements décents. Des dizaines de familles sont, depuis mercredi dernier au soir (22h30) à la rue après que leurs logements ont été démolis par les autorités locales. Si une grande partie de ces familles nombreuses a refusé d'emménager dans des F2, d'autres ont tout bonnement été exclues des listes bien qu'elles aient été recensées par les services de l'APC. Soutenues par une association, ces dizaines de familles envisagent de tenir un sit-in aujourd'hui devant le siège de l'APC jusqu'à la satisfaction de leur droit à des logements décents. Selon les dires des uns et des autres, «cette opération de relogement social a été entachée d'irrégularités et, de surcroît, opérée dans l'opacité et l'iniquité». Cette opération, inscrite dans le cadre du social et qui visait le relogement de plusieurs dizaines de familles nombreuses, environ 80, selon les informations recueillies sur les lieux, résidantes dans des logements OPGI et des logements illicites composant le quartier dit Bab El-Oued, a été entamée depuis déjà plus d'une année. Sur les lieux des deux cités, il y avait de la joie et de la peine. Il y avait aussi de la contestation de la part des familles qui estiment être lésées et méprisées par les autorités. «N'est-il pas vrai que les F2 ont été bannis par le président de la république», lance une mère de famille d'une voix empreinte de colère et de dépit. Sur les lieux, des centaines de personnes nous prennent d'assaut pour exprimer leur déception et dénoncer «l'esprit de favoritisme qui a régné dans cette opération de relogement». A ce sujet, il est indiqué que «des femmes de mœurs légères ainsi que des femmes divorcées avec un ou deux enfants ont bénéficié de logements F4 au détriment des familles nombreuses qui, elles, ont bénéficié de F2 et F3 exigus, ne possédant pas les commodités nécessaires». «Comment se fait-il que des personnes résidentes en France et dont les dossiers ont fait l'objet de réserves de la part des services de l'OPGI, ont pu obtenir des F4», affirme un citoyen exerçant au sein de cet office. Il ajoute que «certains ont même vendu leurs villas pour bénéficier de logements spacieux avec la bonne grâce des autorités». A la cité 150-logements, à quelques mètres d'un oued d'eaux usées, où des appartements ont déjà été attribués à des familles qui les ont refusés, il y a deux ans, le constat est alarmant. Le président de l'APC s'est vu confronté, sur les lieux, à la colère des citoyens. «Il est venu saluer les familles qui occupaient les logements tout en tournant le dos à celles [les familles] dans la rue» note un citoyen qui estime que «sa venue avait des objectifs électoralistes». Le wali délégué a promis de trouver des solutions aux problèmes des familles contestataires en leur demandant d'introduire un recours. N'accordant aucun crédit aux propos du wali délégué et animées d'une colère indescriptible, les centaines de personnes composant les familles lésées promettent de se rassembler aujourd'hui devant le siège de l'APC pour protester et dénoncer l'iniquité ayant caractérisé cette opération de relogement. L'association Les "amis de Zeralda", envisage d'établir une pétition pour exiger «une commission d'enquête pour faire la lumière sur les conditions opaques qui ont entouré cette opération d'attribution de logements sociaux». Pour l'heure, les familles en question sont contraintes de passer leurs nuits sur les trottoirs le long des deux cités gérées respectivement par les OPGI d'Hussein-Dey et de Bir-Mourad-Raïs Selon les dires des uns et des autres, «cette opération de relogement social a été entachée d'irrégularités et, de surcroît, opérée dans l'opacité et l'iniquité». Cette opération, inscrite dans le cadre du social et qui visait le relogement de plusieurs dizaines de familles nombreuses, environ 80, selon les informations recueillies sur les lieux, résidantes dans des logements OPGI et des logements illicites composant le quartier dit Bab El-Oued, a été entamée depuis déjà plus d'une année. Sur les lieux des deux cités, il y avait de la joie et de la peine. Il y avait aussi de la contestation de la part des familles qui estiment être lésées et méprisées par les autorités. «N'est-il pas vrai que les F2 ont été bannis par le président de la république», lance une mère de famille d'une voix empreinte de colère et de dépit. Sur les lieux, des centaines de personnes nous prennent d'assaut pour exprimer leur déception et dénoncer «l'esprit de favoritisme qui a régné dans cette opération de relogement». A ce sujet, il est indiqué que «des femmes de mœurs légères ainsi que des femmes divorcées avec un ou deux enfants ont bénéficié de logements F4 au détriment des familles nombreuses qui, elles, ont bénéficié de F2 et F3 exigus, ne possédant pas les commodités nécessaires». «Comment se fait-il que des personnes résidentes en France et dont les dossiers ont fait l'objet de réserves de la part des services de l'OPGI, ont pu obtenir des F4», affirme un citoyen exerçant au sein de cet office. Il ajoute que «certains ont même vendu leurs villas pour bénéficier de logements spacieux avec la bonne grâce des autorités». A la cité 150-logements, à quelques mètres d'un oued d'eaux usées, où des appartements ont déjà été attribués à des familles qui les ont refusés, il y a deux ans, le constat est alarmant. Le président de l'APC s'est vu confronté, sur les lieux, à la colère des citoyens. «Il est venu saluer les familles qui occupaient les logements tout en tournant le dos à celles [les familles] dans la rue» note un citoyen qui estime que «sa venue avait des objectifs électoralistes». Le wali délégué a promis de trouver des solutions aux problèmes des familles contestataires en leur demandant d'introduire un recours. N'accordant aucun crédit aux propos du wali délégué et animées d'une colère indescriptible, les centaines de personnes composant les familles lésées promettent de se rassembler aujourd'hui devant le siège de l'APC pour protester et dénoncer l'iniquité ayant caractérisé cette opération de relogement. L'association Les "amis de Zeralda", envisage d'établir une pétition pour exiger «une commission d'enquête pour faire la lumière sur les conditions opaques qui ont entouré cette opération d'attribution de logements sociaux». Pour l'heure, les familles en question sont contraintes de passer leurs nuits sur les trottoirs le long des deux cités gérées respectivement par les OPGI d'Hussein-Dey et de Bir-Mourad-Raïs