Pour le compte du match retour face à l'Asante kotoko du Ghana, les Béjaouis s'envoleront le 2 avril prochain à destination de Kumasi. Pour ce safari, la délégation des Vert et Rouge sera composée de 29 personnes. Une mission délicate pour les gars de la Soummam après, notamment, le "niveau" affiché durant la première manche qui s'est jouée au stade de l'Unité maghrébine vendredi passé. Après avoir surclassé la modeste équipe nigérienne de l'Olympique de Niamey en aller et retour, la JSM Béjaïa s'est retrouvée en 1/32 de finale de cette Ligue africaine face à la réalité. En effet, les Béjaouis ont montré, durant cette première manche face à l'Assante kotoko (0-0), leur niveau qui est, il faut le souligner, loin de celui atteint par de nombreux clubs africains. La jeunesse de l'effectif des Vert et Rouge est loin d'être une raison à ces sorties mitigées des camarades de Zaffour. Pour de nombreux observateurs, cette coupe d'Afrique onéreuse n'a été, dès le début, qu'un bonus pour la JSMB à cause des chamboulements qu'a connus son effectif. Et Gianni Solinas, le coach de cette équipe, a justifié cet “échec" par la jeunesse de son effectif : “Jouer devant une équipe regroupée en défense a été difficile. On a fait le jeu et on a dominé les débats. Je suis satisfait de la prestation de mes joueurs". Et d'ajouter : “Mes poulains ont manqué d'expérience durant cette joute. Ils sont jeunes et n'en sont qu'à leurs débuts dans ce genre de matches. C'était difficile aussi de jouer cette équipe de Kotoko qui a plus d'expérience que la nôtre." S'agissant du match retour, qui s'annonce difficile, le coach italien de la JSMB relativise en déclarant : “Nous irons à Kumasi afin de jouer nos chances à fond. Nous allons nous battre afin de réaliser un bon résultat, et nous ne baisserons pas les bras durant la manche retour", soulignant que face à une équipe ghanéenne de l'Asante Kotoko trop timide, ses poulains avaient largement une place pour une victoire à Béjaïa qu'ils n'ont su arracher. C'est dire toute la déception des supporters, qui ont constaté que leur équipe manquait de métier alors que le premier responsable de la barre technique avait du mal à trouver les solutions idoines en seconde période. Cela dit, la formation bougiote, qui a raté at home l'opportunité d'arracher la moitié du billet qualificatif au prochain tour de la CI africaine, est-elle capable de renverser la vapeur à Kumasi ? Les fans sont sceptiques. A. H.