Avec un dédain à peine dissimulé, l'ancien Chef de gouvernement répond à la porte-parole du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, qui lui a imputé la responsabilité des heurts survenus mardi à Ghardaïa. “Je n'accorde pas d'importance à ce genre de déclaration. Nous travaillons pour changer le système de gouvernance du pays", a-t-il déclaré, avant de se reprendre et de commettre une phrase assassine. “Ce sont les baltaguias qui utilisent l'immunité parlementaire pour dire n'importe quoi. Si nous voulons changer le système de gouvernance, c'est pour entre autres mettre fin à ce genre de dérapages." Le président de Jil Jadid a, lui aussi, décoché des flèches à l'adresse de Louisa Hanoune. “Il y a une présidente de parti qui est devenue un franc-tireur qui tire sur tout ce qui bouge. Elle est contre Djaballah mais elle ne s'était pas empêchée en 1995 à Sant'Egidio d'être aux côtés de ceux qui ont adopté le slogan ‘de l'urne au cercueil'". “En plus d'être contre Amar Ghoul et Amara Benyounès qui, pourtant, soutiennent Bouteflika comme elle, notre parti comme le FFS n'ont pas échappé à l'ire de Mme Hanoune. Une seule personne qui trouve grâce à ses yeux : Bouteflika", a-t-il indiqué. A. C.