Les propos du Premier ministre se veulent comme une réponse aux interrogations insistantes de la presse et des observateurs au sujet de l'état de santé réel du chef de l'Etat. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé, samedi à Laghouat, que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, “se portait bien" et suivait en permanence les dossiers et les questions d'intérêt national. “Rassurez-vous, le président de la République se porte bien et suit quotidiennement les dossiers et les questions d'intérêt national", a indiqué M. Sellal, lors d'une rencontre avec les représentants de la société civile à l'occasion d'une visite de travail dans cette wilaya. “Ses médecins lui ont prescrit une période de repos", a-t-il ajouté, tout en réaffirmant que l'état de santé du président Bouteflika “évoluait bien". Outre l'état de santé du Président, le Premier ministre s'est voulu tout aussi rassurant sur les promesses de l'Etat faites aux jeunes du Sud. Toutes les promesses de l'Etat algérien seront “tenues", a-t-il souligné, appelant les jeunes Algériens à ne pas “se décourager" et à contribuer en force au développement national. Devant les représentants de la société civile, Abdelmalek Sellal a ajouté que “toutes les dispositions nécessaires" seront prises pour la réalisation des projets de développement inscrits dans le programme du président de la République. Dans la foulée, il profitera pour faire une mise au point : “L'Algérie a, certes, quelques problèmes internes, mais pas avec le degré de gravité que certains veulent faire croire", a-t-il souligné, déplorant “le comportement de certaines parties qui exploitent les problèmes des jeunes pour attiser le feu de la fitna au sein de la société". Raison pour laquelle il estime que “nous devons rester enthousiastes et coopérer pour le développement du pays". Puis de conclure en assurant à nouveau que l'Algérie “se portait bien" et que les jeunes sont appelés à faire montre de patience afin de poursuivre l'édification nationale. Cette visite de Abdelmalek Sellal, outre son caractère politique, permettra de booster davantage les projets de réalisation d'infrastructures dans le cadre du développement local dans les régions du Sud. Ainsi, la wilaya de Laghouat, comme celles de Ouargla et de Béchar, vient de bénéficier de la réalisation d'un centre hospitalo-universitaire et d'une faculté de médecine, un groupement d'infrastructures sanitaires est déjà en cours de réalisation tel un hôpital de 240 lits un centre anticancer et un complexe mère-enfant. Le Chef du gouvernement a insisté sur les efforts que fournit l'Etat en matière d'infrastructures publiques qui permettent la création d'emplois, mais avouera que ceci est insuffisant pour résorber d'une façon efficace le problème du chômage qui, selon lui, devra passer impérativement par la création de PME, et c'est là où le privé devra contribuer avec l'accompagnement de l'Etat à recruter des jeunes sans emploi. Et pour cause, un allégement fiscal où le contribuable est exonéré d'impôts et qui passe de six à dix ans. Une nouveauté également concernant la taxe fiscale qui passe de 3 à 10 ans, autant de mesures qui ne peuvent qu'encourager les jeunes entrepreneurs. Un démenti soulevé par le Premier ministre concernera les jeunes bénéficiaires de subventions de l'Etat qui, selon des rumeurs, n'ont pas remboursé leurs crédits. Ce dernier précisera qu'en 2012, 75% des bénéficiaires de ces crédits ont régularisé leur situation avec les banques. Sur le plan du développent local, le Chef du gouvernement avancera les chiffres de 85 milliards de dinars, ajoutant à ceux des 35 milliards accordés à la wilaya figurant sur le plan quinquennal 2010-2014 permettant la finalisation de la double voie entre Laghouat-Ghardaïa et Laghouat-Djelfa. R K Nom Adresse email