Madjid Bougherra se dit, dans l'entretien qui suit, impatient de retrouver l'ambiance de la sélection nationale. Le capitaine des Verts revient sur les prochaines échéances de ce mois de juin de l'équipe nationale, à commencer par le match amical face au Burkina Faso, et les deux rencontres face au Bénin et le Rwanda pour le compte des éliminatoires du Mondial 2014 et évoque les conditions difficiles de l'Afrique. Liberté : La sélection nationale renouera avec la compétition le début du mois de juin. Etes-vous prêt, sachant que généralement les joueurs partent en cette période plutôt en vacances ? Madjid Bougherra : Effectivement, même si les différents championnats tirent à leur fin, les joueurs de la sélection nationale savent pertinemment que la saison est loin d'être terminée. Personnellement, je suis très impatient et content de retrouver l'ambiance de l'équipe nationale. L'EN mérite tous les sacrifices. Justement, rendez-vous est donné pour le 2 juin pour affronter en amical le finaliste de la dernière CAN, un bon test avant d'entamer les éliminatoires du Mondial 2014. N'est-ce pas ? Bien évidemment, comme vous le dites, le Burkina Faso est un bon test pour nous, c'est une très bonne équipe qui va certainement beaucoup nous servir, surtout qu'il s'agit aussi d'une sélection africaine. Ça va aider certains joueurs qui n'ont pas eu beaucoup d'occasions d'affronter des équipes africaines d'avoir un petit avant-goût de ce qui nous attend face au Bénin et au Rwanda. En plus, ça va se dérouler chez nous, avec l'ambiance du stade de Blida. Nous les joueurs on aime ça. Une ambiance qui vous manque personnellement, puisque cela fait longtemps que vous n'avez pas joué en sélection, n'est-ce pas ? Oui, cela fait plus d'une année que je n'ai pas joué en équipe nationale. Je ne vous le cache pas, cela me manque terriblement, j'ai hâte de retrouver l'ambiance de l'EN. Vous n'imaginez pas à quel point j'étais content lorsque j'ai reçu récemment ma convocation. Je me préparais déjà pour mon come-back. A Blida, ce ne sont que de bons souvenirs pour moi. Certaines informations de l'entourage de l'équipe nationale annoncent votre retour dans le poste d'arrière droit. Qu'en est-il au juste ? Avez-vous discuté avec le sélectionneur national dans ce sens ? Je ne sais pas d'où sortent ce genre d'informations ! Je n‘ai rien entendu dans ce sens, je n'ai pas parlé avec Halilhodzic concernant mon utilisation. Personne ne m'a avancé quoi que ce soit à ce sujet. Donc, je me demande qui a parlé de ça. A mon avis, ces informations ne sont pas du tout fondées. Juste après la rencontre amicale face au Burkina Faso, vous vous envolerez au Bénin, pour la 4e journée des éliminatoires du Mondial. Comment s'annonce ce match ? Avant de parler de l'adversaire, je dirais qu'en Afrique il faut bien se préparer. Tout est anormal lorsque vous jouez à l'extérieur. C'est toujours des conditions particulières, difficiles. Le climat et tout ce qui s'ensuit. Des fois, même si tu joues contre une équipe modeste, tu as l'impression d'avoir le Real ou le Barça en face. Tu tombe sur des joueurs adverses qui courent tout le temps, alors que toi tu es en train de souffrir sur le terrain. Tout cela c'est l'Afrique. Heureusement que nous avons acquis une certaine expérience auparavant, qu'il faut d'ailleurs savoir transmettre aux nouveaux joueurs. L'avantage est que vous avez une idée sur le Bénin pour l'avoir affronté au mois de mars dernier, n'est-ce pas ? C'est une bonne équipe qui possède des joueurs de grand gabarit et des éléments qui évoluent dans des différents championnats étrangers. Le Bénin possède aussi certaines bonnes individualités de marque qui étaient absentes au match aller et qui vont revenir pour l'occasion. A mon avis, c'est un match où il y aura beaucoup de duels. Il faut être des guerriers pour résister à la pression qu'on subira certainement au Bénin. Nom Adresse email