L'Espagne et l'Uruguay ont déjà un pied et demi en demi-finales de la Coupe des Confédérations, alors que le Nigeria, défait par l'Uruguay, doit accomplir l'exploit de battre les champions du monde et d'Europe tout en soignant sa différence de buts pour espérer se qualifier aujourdhui. Les Super Eagles ont brûlé leur joker en s'inclinant mercredi face à l'Uruguay (2-1). Ils ont encore leur destin en main, comme lorsqu'on se lance dans une mission impossible, mais doivent parallèlement garder aussi un œil sur l'autre rencontre. Avec trois points (dif. +4), le Nigeria doit battre l'invincible armada espagnole, à Fortaleza, tout en veillant à s'assurer une meilleure différence de buts que l'Espagne (6 pts, dif. +11) et/ou l'Uruguay (3 pts, dif. 0) qui a l'occasion de s'amuser face à Tahiti à Recife... A l'inverse, l'Espagne n'a, elle, besoin que d'un nul pour prendre définitivement sa place en demi-finales, et même une défaite pourrait la qualifier en fonction de la différence de buts de ses adversaires du groupe. Après son historique "goleada" infligée à Tahiti (10-0), réussie avec une équipe B, elle peut de nouveau gérer son effectif. L'Uruguay, tout comme l'Espagne, a déjà un pied en demi-finale. Pour y mettre le second, il faut écraser Tahiti, ce qui est dans l'ordre des choses. Le sélectionneur de la Celeste, Oscar Tabarez, d'ordinaire très prudent, n'a ainsi pas hésité à reconnaître que son équipe était désormais "en bonne voie pour les demi-finales". A l'image des attaquants espagnols Torres (quadruplé) et Villa (triplé), ses buteurs Suarez, Forlan et Cavani ont là une belle occasion de garnir leur compteur buts et engranger de la confiance. Tahiti pour sa part voudra savourer sa dernière apparition dans ce tournoi. Les amateurs polynésiens, qui essaieront pourquoi pas d'inscrire un second but dans la compétition, ont déjà vécu une expérience inoubliable et conquis le cœur du public brésilien. Nom Adresse email