La mouture de l'avant-projet de loi portant profession d'avocat présentée, en plénière, à l'Assemblée nationale et qui devra être votée le 2 juillet prochain, pose problème pour les robes noires. Des réunions de concertation se sont enchaînées, ces derniers jours, dans des différents bâtonnats. Jeudi dernier, la plupart des bâtonniers ont demandé la tenue d'un conseil extraordinaire de l'Union nationale des barreaux d'Algérie, fixée pour hier, en fin d'après-midi à l'hôtel Hilton, contre l'avis du bâtonnier national. Ce dernier est, selon ses pairs, contre le déclenchement d'un quelconque mouvement de protestation sous prétexte qu'il a reçu des assurances pour le respect de la version du projet de loi validée par l'Union des barreaux, après plusieurs séances de travail avec les représentants du ministère de la Justice. Le conseil de l'Ordre des avocats d'Alger a retenu, jeudi, le principe d'organiser une marche dimanche à 12h, du tribunal d'Alger à l'Assemblée nationale. Le bâtonnier d'Alger, Abdelmadjid Sellini, animera une conférence de presse aujourd'hui à 11h. Qu'est-ce qui a suscité toute cette mobilisation contre un projet de loi sur lequel on pensait que les deux parties s'étaient entendues ? Me Djarboua Mounira explique que "la mouture présentée à l'APN n'est plus la même. La définition de la profession d'avocat a changé. Ce texte ne garantit plus les droits de la défense". À l'heure où nous mettons sous presse, la réunion de l'Union nationale des barreaux d'Algérie n'était pas encore terminée. Nous reviendrons avec plus de détails dans notre édition de demain. N. H. Nom Adresse email