Depuis le lancement de la stratégie de l'emploi de jeunes en 1998, plus de 300 000 micro-entreprises ont été créées dans le cadre du dispositif Ansej, selon le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Selon les chiffres du ministère, le nombre de projets réalisés dans le cadre de l'agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) et de la caisse nationale d'assurance chômage (Cnac) est passé de 30 106 en 2010 à 61 111 l'année suivante. Près de 75 000 postes de travail directs ont été créés en 2010, dans le cadre des dispositifs Ansej et Cnac, contre plus de 128 000 postes de travail en 2011, soit une augmentation de 70%. Il est à signaler qu'au 31 décembre 2011, 222 453 petites entreprises exercent à l'échelle nationale, des entreprises créées depuis la constitution des deux organismes (Ansej et Cnac), et qui ont engendré 570 406 postes de travail directs. Pour ce qui est des micro-entreprises crées dans le cadre de l'Ansej, le transport de marchandises représentait environ 16 000 cas (environ 40%) parmi les projets lancés en 2011 et le transport de voyageurs seulement un peu plus de 1 500, localisés particulièrement dans le sud du pays. Le reste des projets accompagnés par l'Ansej concerne surtout, par ordre d'importance, les services, le BTP et l'agriculture. Ces chiffres récents confirment que le dispositif destiné à développer l'emploi des jeunes est en pleine expansion. A l'origine de l'accélération des activités de l'agence depuis 2 ans, on évoquera les décisions prises le 22 février 2011, qui ramènent l'apport personnel au niveau symbolique de 1 ou 2% du montant de l'investissement fixé désormais, au maximum, au seuil symbolique de 10 millions de dinars. Autres facteurs ayant contribué à l'engouement pour cette formule : la participation active des banques publiques ainsi que les facilitations dans l'accès aux locaux. Pour les financements c'est les banques publiques qui sont en première ligne. On sait que dans le dispositif, 70% du crédit est à la charge des banques. A cela s'ajoute un prêt non rémunéré représentant 28 ou 29% du crédit consenti par l'agence, l'apport personnel étant ramené au niveau symbolique de 1 à 2% du crédit. Selon le directeur du crédit aux particuliers de la BDL, cette dernière a octroyé près de 44 milliards de DA de crédits aux micro-entreprises en 2011 contre seulement 14,4 milliards de DA en 2010, soit une hausse de 205%. Concernant le problème des impayés, les informations fournies par les banques sont pour l'instant muettes sur ce chapitre. Ce problème est minimisé par les responsables de l'Ansej qui assurent que les micro-entreprises étaient de "bons clients" pour les banques. S. S. Nom Adresse email