Un immense bouchon a été constaté sur la route de la corniche, le soir,pendant le retour des estivants. "Cela fait plus de deux heures que j'essaye de me frayer un chemin à travers la route sinueuse qui mène vers les plages de la corniche oranaise. On nous a promis que la situation sera débloquée sous peu", déplore cet émigré venu à Oran depuis le 20e jour du mois de Ramadhan. Samedi, une affluence record d'estivants s'est littéralement ruée sur les plages de la façade maritime ouest. Sitôt passés les deux jours de l'Aïd El-Fitr, des milliers de citoyens ont eu la même envie : rejoindre le bord de la mer. Dès les premières heures de la matinée, une lente procession de véhicules immatriculés aussi bien en Algérie qu'en Europe avançait péniblement le long de la côte. Plus de quatre millions de vacanciers ont été enregistrés depuis le début du mois de juillet dernier. "Cette tendance a été stoppée net par le mois de jeûne, annonçant une période creuse en pleine saison estivale", se plaint un propriétaire de studios meublés de location. Cette grande affluence a été perceptible samedi, notamment sur la corniche oranaise où des milliers de baigneurs ont investi les sites sablonneux des Andalouses (1et 2), Beau-Séjour, Coralès, Bomo-Plage, Paradis-Plage et St Germain. Face à cette ruée de baigneurs, les secouristes de la Protection civile n'ont pas chômé, puisque sept personnes ont été sauvées d'une mort certaine au niveau des 34 plages autorisées à la baignade. Cet afflux s'est traduit par des répercussions sur la fluidité de la circulation routière, où certains axes routiers menant au littoral ont connu des embouteillages monstres. Un immense bouchon a été constaté sur la route de la corniche, le soir, pendant le retour des estivants. "De nombreuses familles ont eu du mal à rejoindre leur domicile. On devrait peut-être réguler en amont et en aval la circulation routière pour permettre aux familles de ne pas se faire prendre dans le piège des bouchons interminables", plaide un père de famille en provenance de Tiaret. La même ambiance a été observée dans d'autres localités du littoral oranais, comme Kristel ou encore Mers El-Hadjadj. Par ailleurs, la petite plage de Aïn Defla (Kristel) vient de bénéficier d'un poste de surveillance de la Protection civile et de toilettes et de douches payantes. La côte d'Oran s'étend sur un littoral de plus de 120 km. Les infrastructures d'accueil se composent d'un parc hôtelier de 140 hôtels d'une capacité d'accueil de 13 000 lits. K. R-I Nom Adresse email