Treize nouvelles spécialités ont été programmées pour cette rentrée, dans le cadre de la mise en œuvre progressive de la nomenclature des spécialités, notamment celles relatives à la téléphonie mobile, à l'énergie solaire et à l'économie verte. Après le secteur de l'éducation qui a concerné 196 000 élèves des trois paliers, le secteur de la formation professionnelle s'apprête à accueillir, le 22 septembre, 8 570 stagiaires inscrits dans diverses formations dans la wilaya de Biskra, dont 646 en milieu carcéral. Certaines structures ouvrent leurs portes pour la première fois. à Biskra, selon des sources du secteur, il est prévu l'ouverture de 2 instituts de 300 places chacun, l'un à El-Alia, l'autre à la Zone Ouest, l'aménagement d'un internat de 120 lits pour filles et la livraison de 6 logements de fonction cessibles. à Ouled Djellal, un institut d'envergure nationale ouvrira ses portes pour accueillir jusqu'à 300 stagiaires. Sidi Khaled bénéficiera également d'un centre de formation d'une capacité d'accueil de 300 stagiaires, et Sidi Okba d'un internat de 60 lits pour les filles. Le recrutement de 95 nouveaux formateurs renforcera les ressources humaines du secteur. Pour rappel, 420 spécialités figurent actuellement sur la nomenclature nationale de la formation et de l'enseignement professionnels. 13 nouvelles spécialités ont été programmées pour cette rentrée, dans le cadre de la mise en œuvre progressive de la nomenclature des spécialités, notamment celles relatives à la téléphonie mobile, à l'énergie solaire et à l'économie verte. Ces besoins en formation apparus ces dernières années ont ainsi généré des spécialités nouvelles liées au développement économique et technologique et des spécificités locales. L'âge maximum requis à une formation diplômante dans ces structures de la formation professionnelle vient d'être relevé à 30 ans (au lieu de 25), de même que la révision à la hausse du pécule de stage. à Biskra, de nouvelles filières seront enseignées, entre autres la protection des végétaux, la mécanique agricole, la maroquinerie, l'électricité automobile et industrielle, la conduite d'engins, la construction et l'urbanisme enfin l'hydraulique, a souligné Kaci Hatem, directeur de la formation professionnelle à Biskra. Il va sans dire que ces formations offertes restent une planche de salut pour les recalés du secteur éducatif, mais offrent-elles pour autant une issue d'une réelle insertion dans le monde du travail ? Beaucoup reste à faire sur ce plan, selon le personnel du secteur. "Il faut susciter la réaction du secteur économique, investir sur le formateur, résorber le manque de main-d'œuvre manuelle, en particulier la main-d'œuvre agricole dans la wilaya, par des contrats d'apprentissage en bonne et due forme", disent nos interlocuteurs. Il faut aussi, selon notre source, "intéresser les tuteurs de stages qui ne jouent pas toujours leur rôle et exploitent le stagiaire durant sa période de stage". Et de poursuivre : "Il faut également donner aux jeunes apprenants leur droit aux loisirs, en organisant des sorties vers les sites touristiques, des excursions de détente, des rencontres avec d'autres jeunes, il faut agrémenter leur cursus de formation et leur éviter le syndrome de l'exclu." H. L. Nom Adresse email