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Malgré la vigilance de Barack Obama
Netanyahu en "pestiféré" devant la 68e AG de l'Onu
Publié dans Liberté le 03 - 10 - 2013

Il a beau avoir été reçu à la Maison Blanche, ce qui confirmait l'appui des Etats-Unis, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu s'est trouvé comme un pestiféré devant l'assemblée générale de l'Onu. Il s'en doutait par ailleurs puisqu'il fut le dernier à monter à la tribune d'une organisation que les Israéliens avaient toujours méprisée. Cette fois, la donne internationale a changé avec le profil désormais bas de Washington, Obama s'étant rendu à l'évidence que le monde unipolaire made in America n'est plus opérationnel. Et ceci à la faveur de la crise syrienne où il a évité un bourbier grâce à la perche de son homologue russe, Vladimir Poutine. Dans la foulée de l'arrangement russo-américain sur la crise des armes chimiques de Damas et, partant, sur la normalisation de ce pays en guerre civile depuis deux années, le président américain a également accepté la main tendue de son homologue iranien avec lequel il a conversé durant une trentaine de minutes par téléphone. Les Etats-Unis et l'Iran ont repris langue, promettant de fonder des relations apaisées. Au grand dam du Premier ministre d'Israël qui s'est lui aussi rendu compte de l'inefficacité de ses lobbys juifs aux Etats-Unis. Netanyahu a demandé à Obama, une nouvelle fois le démantèlement du nucléaire iranien, mais sans conviction cette fois-ci. La crise du nucléaire iranien est du ressort de l'AIEA, l'agence du nucléaire de l'Onu. Il a dû se contenter de l'assurance d'Obama sur son rapprochement avec l'Iran. Washington restera "vigilant". Mais obliger l'Iran à démanteler son arsenal nucléaire par la force n'est plus dans les tablettes d'Obama qui a rejeté la rhétorique guerrière de son hôte et "protégé" lequel dénonçait une "offensive de charme", voire "ruse" de l'Iran. Netanyahu qui a été le dernier dirigeant à s'exprimer devant cette dernière session 2013 de l'Onu, a ainsi mesuré la profondeur de son isolement sur la scène internationale, la salle était pratiquement vide lors de son speech récurrent par ailleurs sur les dangers d'Israël dans une région hostile qui ne cherche qu'à chasser les juifs ! Après les mises en garde des Européens concernant son refus de concéder quoi que ce soit aux Palestiniens qu'il rêve de chasser de la Palestine, Netanyahu n'a pas obtenu d'Obama d'engagement à renforcer les sanctions contre l'Iran et il sait surtout qu'il ne pourra pas empêcher l'ouverture de négociations avec ce pays. Ses multiples interviews auprès des médias américains pour tenter de convaincre l'opinion de la persistance de la menace iranienne sont restées sans effets. C'est toujours ça de gagné.
D. B
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