La 14e édition du Festival du monde arabe (FMA) s'ouvre vendredi pour deux semaines d'activités culturelles et artistiques. Comme à l'accoutumée, l'Algérie participe avec le soutien de l'Agence algérienne du rayonnement culturel (AARC). Dans le volet des arts de la scène, figure la reine du raï, cheba Zahouania, qui a déjà participé dans une précédente édition. Zahouania ne manquera pas de recréer l'ambiance joyeuse des cafés oranais lors de son gala prévu dimanche soir au club Soda. Pour sa part, El-Djazira, l'orchestre de musique andalouse, aura le privilège de se produire à la mythique Place-des-Arts, le 1er novembre. L'orchestre aura à cœur de vulgariser une musique savante dans un environnement branché sur d'autres sonorités. Cette association de sauvegarde du patrimoine andalou présentera également son école de musique classique lors d'une rencontre le 31 octobre à Dar El-Maghreb. Le septième art est aussi au rendez-vous de cette 14e édition du FMA qui, outre ces deux volets, présentera le Salon de la culture avec des activités de haute facture. Le Printemps arabe sera omniprésent dans ce Salon présenté avec le concours de TV5. Ainsi, Wassyla Tamzali et Yasmina Chouakri animeront, le 1er novembre, une conférence sur le "féminisme islamique" à l'épreuve des révolutions arabes. Les conférencières tenteront de décortiquer la problématique de la modernisation des sociétés musulmanes. "Lire Ibn Khaldoun aujourd'hui" est le thème d'une communication que donnera Mohamed Aziz. Celui-ci parlera de la généralisation de la "assabiya" postmoderne. Une "assabiya" explicitée en long et en large par le sociologue dans ses prolégomènes. L'auteur d'El-Moqadima soutient que l'esprit tribal ou l'esprit de clan s'exprime par une forte relation entre l'homme et sa tribu. M. Aziz nous expliquera pourquoi cet esprit de clan ne se limite pas seulement aux sociétés tribales mais s'étend également aux sociétés modernes dans leurs aspects politiques, sportif, religieux, etc. L'économiste algérien Omar Aktouf, enseignant à HEC de Montréal, dissertera, lui, sur le tribalisme et la mondialisation. La conférence aura lieu le 4 novembre. Un panel d'universitaires se penchera, le 8 novembre à la maison de la culture Frontenac, sur le "hold-up" du Printemps arabe. La démocratie est-elle possible sans Etat laïque ? C'est à cette question qui invite à débat que tenteront de répondre les conférencières, dont l'Algérienne Leila Lesber. Le Sahara algérien sera à l'honneur à Montréal, avec une exposition photographique d'Amine Kouider organisée par SN productions. Le vernissage est prévu dimanche au studio Flash Graphic. Pour sa part, la fondation Club Avenir organisera son gala annuel le 2 novembre, avec la participation de Beihdja Rahal. La fondation dévoilera la liste des récipiendaires de son prix d'excellence. Y. A Nom Adresse email