Le défenseur central international de la JSK, Ali Rial estime que la décision de plafonnement des salaires des joueurs du championnat national que visent les dirigeants du football national, "ne peut pas être applicable pour la simple raison que le niveau des joueurs n'est pas le même", a-t-il fait savoir. "À mon avis, cela n'a jamais existé ailleurs ; un joueur de football n'est pas un fonctionnaire, donc on ne peut pas placer tout le monde dans la même grille des salaires. Même si on essaye de distinguer entre international et autre, on ne pourra jamais valoriser deux joueurs de la même manière. Si on prend la même catégorie de joueurs, les internationaux qui évoluent dans le championnat national, par exemple, n'ont pas aussi le même niveau, et chacun doit, en principe, être valorisé selon ses moyens et son niveau. J'irais plus loin dans mon explication pour dire que dans le marché des transferts, un gardien de but, un défenseur ou un attaquant n'ont pas la même valeur, donc, à mon avis, ce n'est pas vraiment une solution que de rémunérer tous les joueurs du championnat national de la même manière", explique le capitaine des Canaris. Pour Ali Rial, une décision de ce genre pourrait bien démotiver les joueurs et les pousser à quitter le championnat national pour aller gagner plus d'argent à l'étranger. "Pour le moment, je ne suis pas très au courant de ce qui va se passer, mais à mon avis, le plafonnement des salaires pourrait nuire au niveau du championnat local, cela démotivera le joueur et ne le poussera pas à fournir plus d'efforts du moment qu'il sait déjà qu'il aura le même salaire qu'un autre joueur moins doué, ou alors cela le poussera à aller voir ailleurs et déserter le championnat national", développe l'enfant de Bordj Ménaïel, et de préciser à propos des capacités financières des clubs : "Maintenant, si les clubs ne peuvent pas assurer des salaires plus élevés aux joueurs, qu'ils recrutent, ils n'ont qu'à viser d'autres joueurs moins coûteux pour leurs possibilités financières. Il ne faut pas aller chercher des joueurs à 250, 300 ou 400 millions de centimes pour ne pas pouvoir les payer après". A I Nom Adresse email