La Russie et les Etats-Unis ont insisté sur la nécessité de redoubler d'efforts pour convoquer la conférence internationale sur la Syrie, dite Genève-2, à la date prévue, soit le 22 janvier prochain, rapporte, vendredi, la diplomatie russe à l'issue de consultations russo-américaines à Moscou. "La nécessité de redoubler d'efforts pour convoquer la conférence internationale sur la Syrie à la date prévue du 22 janvier 2014 a été réaffirmée", indique un communiqué de la diplomatie russe. Par ailleurs, les parties ont souligné que "le règlement de la crise syrienne ne pouvait être que politico-diplomatique", et que toute tentative de règlement militaire serait vouée à l'échec, selon le ministère russe des Affaires étrangères. "Les parties ont indiqué que la future conférence était appelée à donner le coup d'envoi à des négociations inter syriennes directes sur la base du Communiqué de Genève, et que, dans le cadre de ces négociations, les Syriens décideraient eux-mêmes de la future organisation de leur Etat", ajoute le document. Damas a affiché à plusieurs reprises sa disposition à participer à la conférence sans préalable aucun, alors que la composition de la délégation de l'opposition n'est toujours pas définie. La Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution syrienne ne doit annoncer que le 17 janvier sa décision de participer ou non à la conférence. Les consultations de Moscou ont associé, côté russe, les vice-ministres russes des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov et Guennadi Gatilov et, côté américain, la sous-secrétaire d'Etat Wendy Sherman et l'ancien ambassadeur en Syrie, Robert Ford. Initialement prévue à Genève, la conférence internationale consacrée au règlement de la crise syrienne se tiendra le 22 janvier prochain à Montreux, sur le lac Léman. Censée reprendre les lignes de l'accord international signé à Genève le 30 juin 2012, elle devra réunir à une même table des responsables du pouvoir syrien et de l'opposition pour tenter de trouver une solution politique négociée au conflit qui se poursuit depuis plus de deux ans et a déjà fait, selon l'ONU, plus de 100 000 morts. R. I./Agences Nom Adresse email