C'est dans un stade archicomble que les Crabes ont accueilli, hier, les Sanafir dans le cadre de la 18e journée de la Ligue 1. Cette explication au sommet a été l'occasion pour l'équipe locale de soigner son classement afin d'éviter de sombrer dans le doute. Chose faite pour le MOB devant une équipe du CSC sans âme. L'entame de ce match a été caractérisée par la stratégie d'attente mise en place par le coach du CSC, Simondi, tandis que son homologue du MOB, Amrani, a concocté un schéma avec deux avants. Le tempo de ce match a été donné à la 5' par Akrour sur un coup franc excentré, mais sans résultat devant le keeper du CSC Cédric. Par la suite, un mouvement du milieu des Béjaouis a placé idéalement Yetou, mais ce dernier rate son contrôle (14'). Les visiteurs, par les intermédiaires Bezzaz et Boulahia, ratent à leur tour de bonnes occasions devant le portier du MOB, Berefane. Le jeu est insipide et a manqué de rythme, ce qui a permis aux visiteurs de ne pas s'affoler. Amrani secoue le cocotier. À la 25', Rahal puis Magassouba ratent devant Cédric. Le "peuple" du MOB donne de la voix et Yetou de la tête, suite à un retrait, bat Cédric imparablement (32'). Un but qui coupa les jambes aux Constantinois. Ces derniers seront, 5 minutes plus tard, battus encore par la vista de Yetou, impérial. Ce half se termina sur ce score malgré quelques escarmouches de Bezzaz et Boulemdais (44'). Le second half démarra sur un rythme lent et les visiteurs semblaient out et sans aucune rage de revenir au score. Allag tire à la 55' mais le défenseur Baouali sauve son gardien. À son tour, Bezzaz voit son tir mourir dans les décors (58'). Le jeu se concentra au milieu du terrain et Amrani remplace Magassouba par Yaya. Dans le dernier quart d'heure de ce match Boulainceur rata un but fait pour son team. À la 85', le CSC bénéficie d'un penalty mais Boulemdais, par deux fois, met son dernier tir sur le poteau au grand dam de ses coéquipiers. Ceci dit, victoire méritée pour les Crabes devant une équipe du CSC qui a déçu les puristes. À noter que c'est la fille (Wassila) de Tamzali, l'un des fondateurs du MOB, qui a donné, hier, le coup d'envoi de cette empoignade. A. H Nom Adresse email