La direction du CR Belouizdad a évoqué plusieurs pistes pour palier le départ de son entraîneur en chef, Abdelkader Iaïche, qui a jeté l'éponge au lendemain de la défaite (0-1) face au MCA, en match comptant pour la 19e journée du championnat. Selon une source proche du club, le Suisse Alain Gieger, figure parmi les candidats, même si les pistes les plus "plausibles" seraient celles de Mohamed Henkouche et Hocine Yahi. En effet, ces deux entraîneurs connaissent bien la maison et pourraient, donc, passer directement aux choses sérieuses après leur recrutement, contrairement au Suisse Alain Geiger qui aura probablement besoin de plus de temps pour s'adapter et déceler les lacunes dont souffre l'équipe. Or, à seulement onze journées de la fin de la saison, le CRB ne peut se permettre de perdre plus de temps, surtout qu'il commence à flirter dangereusement avec la zone de relégation. D'où l'utilité, pour lui, d'engager un technicien qui possède déjà quelques repères au Chabab. Initialement, le président Réda Malek avait l'intention de renouveler sa confiance au coach Abdelkader Iaïche, car convaincu qu'il n'était pas responsable de la régression des résultats. "J'étais même contre le départ de Gamondi, car le problème du CRB n'a jamais été d'ordre technique. Nous avions perdu un excellent gardien à l'intersaison, ainsi qu'un grand nombre de bons joueurs dans les autres compartiments. Donc, si les choses n'ont pas bien marché jusqu'ici, c'est surtout à cause de cela, et non pas à cause des entraîneurs", avait-il expliqué la veille. Seulement, Iaïche avait anticipé son limogeage, ce qui l'a conduit à rendre le tablier avant même d'avoir discuté avec ses employeurs. À ce titre, Hocine Yahi a confirmé, hier, qu'il a été sollicité pour succéder au coach démissionnaire, Abdelkader Iaïche, en précisant, toutefois, qu'il n'y avait toujours rien d'officiel pour le moment. "Les personnes qui m'ont sollicité sont, certes, très proches du club, mais puisque le président Réda Malek n'a pas personnellement donné suite à ces contacts, je ne peux les considérer comme officiels", a révélé Yahi à l'APS. Dans les années 1980, l'ancien international avait avoué que la situation actuelle du Chabab était "critique" et qu'il était du devoir de "tous ses enfants" de lui apporter leur aide. "Même de loin, chacun peut apporter une pierre à l'édifice. Selon moi, la responsabilité de sauver le Chabab n'incombe pas uniquement aux personnes qui y travaillent à titre officiel, mais à tout le monde", a-t-il tenu à ajouter. Nom Adresse email