Le Paris SG, avec Ibrahimovic une nouvelle fois brillant, a quasiment assuré sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions en s'imposant 4 à 0 à Leverkusen alors que le choc Manchester City-Barcelone a été décevant avec une victoire capitale, mais peu enthousiasmante pour le Barça (2-0). Le PSG a tué tout suspense contre le Bayer. 1 à 0 au bout de trois minutes. 3 à 0 à la pause. 4 à 0 au coup de sifflet final. Autant dire que la messe est dite pour les Allemands et que le PSG a déjà composté son billet pour le tour suivant. Blaise Matuidi a ouvert le score dès la 3e minute en allant chiper un ballon dans les 30 m et en s'appuyant sur Verratti, pour tromper Leno. Juste avant la pause, Ibrahimovic s'est mis en valeur. Lavezzi, préféré à Pastore, a obtenu un penalty transformé par Zlatan. Puis Matuidi en glissant le ballon en retrait pour un coup de canon imparable du Suédois. L'absence de Cavani sera finalement passée inaperçu alors que Cabaye a terminé un beau travail collectif pour son premier but parisien (88'). En Angleterre, l'affiche très attendue entre Manchester City et le Barça a été loin de tenir ses promesses. On n'ira pas jusqu'à dire qu'on s'est ennuyé, mais le spectacle n'était pas celui espéré. Là aussi les Catalans semblent avoir une réservation ferme pour les quarts. Privé d'Aguero, blessé, l'entraîneur Manuel Pellegrini a semblé vouloir jouer une carte plus attentiste qu'à son habitude. Résultat, il a effectivement bien bloqué le jeu de Messi et des Catalans, mais à l'inverse, il n'a que rarement inquiété la cage catalane et a finalement été pris à son propre piège. Le match a basculé à la 54e minute sur un penalty obtenu et transformé par Messi, très discret, par ailleurs. Penalty accompagné de l'exclusion de son compatriote argentin, Demichelis, dernier défenseur d'une équipe qui a mal joué le hors-jeu. Les Citizens ont paradoxalement été plus offensifs à dix avec plusieurs occasions nettes en infériorité numérique, mais ils ont finalement encaissé un but assassin de Dani Alves, qui leur enlève presque tout espoir avant le retour au Camp Nou. Sans être spectaculaire, le Barça aura finalement géré ce match en père tranquille. Nom Adresse email