Il y avait de l'euphorie samedi dernier à la fin du match JSK-CRB, que ce soit dans les tribunes ou dans les vestiaires kabyles qui dégoulinaient d'euphorie après la belle victoire obtenue face aux Belouizdadis. Au-delà des trois points de la victoire qui permettaient aux Canaris de préserver leur place tant enviée sur le podium, il faut bien se rendre à l'évidence que cette ambiance des grands jours s'explique certainement par le fait que la JSK venait de vaincre le signe indien face à sa "bête noire", le CRB, qu'elle n'a pu battre en championnat depuis six ans, rien que cela ! Il est vrai que les Kabyles avaient bien du mal à se débarrasser ces dernières années de ce handicap psychologique qui pesait comme un lourd fardeau sur les épaules des joueurs kabyles. C'est ce qui fait que la victoire nette et sans bavures de samedi passé face à une formation belouizdadie étrangement passive sur le terrain et visiblement tétanisée par une chute vertigineuse en championnat aura été savourée comme il se devait par les camarades de Benlamri, auteur d'un joli doublé qui fera certainement date dans les annales du club kabyle. Et si la joie de la victoire avait comblé les milliers de supporters kabyles qui ont d'ailleurs fait la fête sans retenue à la fin du match JSK-CRB, la grande satisfaction des dirigeants kabyles résidait surtout dans le fait que cinq joueurs espoirs avaient été appelés en renfort pour pallier aux nombreuses absences des Messadia, Zâabia, Merbah et Maroci, tous quatre blessés, alors que Sedkaoui était suspendu après son expulsion en Coupe face au MCO. Si le jeune Raïah a été titularisé pour la première fois de la saison comme milieu récupérateur et aura donné entière satisfaction, deux autres joueurs espoirs en l'occurrence Aïboud et Ihadjadène, ont été incorporés en seconde mi-temps et ont confirmé aisément leur talent naissant alors que deux autres joueurs, purs produits du cru, à savoir Ferguène et le gardien de but Mohamed Amara, digne successeur de son père, l'ancien keeper international Mourad Amara, étaient bel et bien présents sur le banc de touche de l'équipe-fanion et étaient prêts à toute éventualité, surtout que le premier nommé avait même été titularisé mardi dernier en Coupe face au MCO alors que le second était disponible pour suppléer le gardien titulaire Asselah qui était encore convalescent et donc forcé à reprendre du service alors que l'autre gardien Mazari avait déclaré forfait pour des raisons de santé. "En plus de la victoire, je suis très content du rendement des jeunes espoirs que nous avons lancés dans le bain car ils constituent avant tout l'avenir du club", dira en fin de match le coach de la JSK, Azzedine Aït Djoudi. De son côté, le président de la JSK, Mohand-Chérif Hannachi, était visiblement heureux de la prestation des jeunes "loups" kabyles. "Raïah, Aïboud, Ihadjadène, Ferguène et Amara sont des purs produits du club et je suis très content de leur promotion car il est important pour un club professionnel d'investir dans ses jeunes talents, encore qu'il y en a d'autres qui sont capables d'assurer la relève et de constituer l'avenir de la JSK dans un futur proche", dira Hannachi. C'est dire qu'en lançant de tels jeunes dans le bain, la JSK est certainement dans le vrai, ne serait-ce que pour rappeler que ce sont les Kouffi, Derridj, Anane, Iboud, Hannachi, Amara, Baïlèche, Adghigh et autres Zafour, pour ne citer que ceux-là, qui ont toujours porté haut les couleurs de la JSK, jadis club formateur par excellence qui a de tout temps puisé dans sa riche pépinière tout en se renforçant à petites doses, notamment durant la fameuse ère du tandem Khalef-Zywotko, par des talents de renom qui avaient pour noms Dali, Larbès, Aouis, Fergani, Abdeslam, Bahbouh, Menad, Bouiche et autres Medane. M. H. Nom Adresse email