"L'élection présidentielle de cette année ne ressemble point aux précédentes. Elle revêt un cachet particulier de par son importance sur l'avenir du pays et de la nation", telle a été la conviction affichée par le candidat du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, qui, pour le premier jour de la campagne, a choisi El-Bayadh comme première escale où il est allé à la rencontre des citoyens, au lieu de les inviter dans un lieu fermé. "La société a évolué, les soucis se sont multipliés et les attentes sont considérables." Un aveu que M. Touati voulait comme slogan de la première escale, une façon d'admettre d'ailleurs que les politiques trouvent du mal à mobiliser les citoyens et qu'il a préféré donc aller à leur rencontre. "Ma présence ici à El-Bayadh répond à une conviction profonde dans une région qui a enfanté Cheikh Bouamama et beaucoup d'autres." Prudent dans ses propos et promesses, M. Touati a passé en revue la situation actuelle du pays caractérisée, à ses yeux, par des "incursions de déstabilisation" sans vraiment donner les sources de ces malaises. Tout en qualifiant les élections de rendez-vous important pour l'instauration d'une deuxième République, synonyme de l'effondrement du système, le président du FNA a longuement insisté auprès des jeunes qu'il a appelés à être présents en force lors du scrutin du 17 avril prochain afin, dira-t-il, de barrer la route à tout ce qui guette l'Algérie de près ou de loin. À ce propos, l'hôte d'El-Bayadh n'a pas raté l'occasion de tirer, avec des termes à peine voilés, sur ceux qui disent que notre pays a besoin "d'une stabilité, continuité", avant de dire que "l'Algérie, nous la devons à nos valeureux chouhada et par conséquent il est du devoir de tout Algérien, les jeunes en particulier, de participer à sa véritable construction", avant d'enchaîner que "personne n'est en mesure de détenir, à lui seul, le destin du pays". A. M Nom Adresse email