Le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence, chargé par le président de la République de mener les consultations pour la révision de la Constitution, a reçu hier un premier groupe d'invités. Dans la matinée, Ahmed Ouyahia a reçu le président du Haut Conseil islamique (HCI), Cheikh Bouamrane. À l'issue de son entrevue avec Ahmed Ouyahia, M. Bouamrane a déclaré, selon l'APS, avoir abordé plusieurs questions d'actualité qui intéressent tous les citoyens algériens. Il a mis l'accent sur l'importance de l'unité nationale, de l'enseignement et de la formation, des secteurs importants pour mettre le pays au niveau des pays développés. Il a fait des propositions dans ce sens : sur la presse qui joue un rôle important en éclairant l'opinion publique, ainsi que sur celui de la justice. Le chargé des consultations a reçu, par la suite, le président du Cnes, Mohamed Seghir Babes. Ce dernier a plaidé pour la constitutionnalisation du Conseil économique et social comme cela se fait de par le monde. Babes a rappelé, dans son entretien avec Ouyahia, les travaux de la commission des experts sur le projet de révision de la Constitution, les libertés individuelles et collectives, la promotion de la société civile et la démocratie participative. Pour lui, ces deux axes sont importants et doivent trouver leur place dans le projet constitutionnel. Selon son agenda, Ouyahia a reçu également le président du parti, Mouvement pour l'entente nationale (MEN), Ali Boukhezna. Celui-ci a plaidé pour un mandat présidentiel de sept ans renouvelable une fois. Le septennat permet, selon lui, de donner le temps au Président d'évaluer ce qu'il a fait afin de pouvoir combler les lacunes. Au plan économique, l'invité d'Ouyahia a mis l'accent sur la nécessité de diversifier les ressources et surtout la valorisation de la ressource humaine. Pour cette première journée, Ahmed Ouyahia a reçu 9 personnalités nationales, 8 partis politiques, 2 organisations nationales, ainsi que le président du tiers présidentiel au Conseil de la nation. À la mi-mai, la présidence a envoyé des invitations à 150 partenaires dont des partis politiques, des personnalités et des associations. Trente personnalités sur les 36 ciblées ont accepté de participer, ainsi que 52 partis parmi les 64, 37 associations et 12 professeurs d'université. D B Nom Adresse email