Episode II. Après nous avoir raconté leur péripéties et comment ils ont commencé leur périple brésilien jusqu'au premier match contre la Belgique, notre Quatuor , Linda, Souad, Ghilas et Othmane, continu à nous faire vivre, en collaboration avec la Rédaction WEB de « Liberté », leur aventure. En plus des photos, ils nous racontent les détails d'avant, pendant et d'après match. Voici le témoignage de Souad Aidh. Voir Galerie Photos « Le match de Belo Horizonte nous avait laissé un gout quasi-amer. On savait qu'on avait bien joué mais qu'on aurait du gagner ce match. Notre route nous a menés à Rio de Janeiro. Il était impensable de ne pas découvrir Copa Cabana et admirer le Corcorado surplombant la colline. Nous y avons croisé quelques algériens, majoritairement vivant en dehors du pays. A chaque croisement avec d'autres algériens, on sentait le stress du prochain match. L'angoisse monte au fur et à mesure que le match approche. A la vue des rencontres disputées par le Ghana et le Nigeria, ou nous encouragions nos frères africains, nous reprenons espoir. Nous quittons Rio en direction de Porto Alegre. Les températures avoisinent les les10 degrés, et l'anxiété est au maximum. Armés de plusieurs couches de vêtements et d'écharpes, nous avons fait un tour tardif dans le centre ville. Quand quelques Brésiliens chantent « One, Two, Three, Viva l'Algérie », nous comprenons que les nôtres sont déjà passés par la. Le jour du match, nous arpentons les rues de Porto Alegre pour nous rendre au stade. L'angoisse est maintenant couplée à l'excitation. Les supporters algériens sont au premier rang. Les écharpes et drapeaux algériens flottent dans le groupe qui chante, et saute en attendant l'entrée des joueurs. L'hymne national retenti enfin et la main sur le cœur, chaque algérien s'égosille avec la fierté de pouvoir chanter notre hymne à l'unisson. La pression monte à chaque minute. Nos cœurs s'arrêtent dès que les Coréens touchent la balle, et l'espoir nous envahit a l'approche des buts adversaires. Les supporters algériens, continuent a chanter, à crier et à danser. Le ballon soulève les filets, et c'est l'extase! Tout le monde saute en même temps. Les cris de joie sont assourdissants et les bras sont levés en l'air. Les deuxième et troisième buts nous remplissent de joie mais nous avons peur du retour des Coréens. Avec un score final de 4-2 la victoire restera dans tous les esprits. A la sortie du stade, l'ambiance est extraordinaire et les sourires sont sur toutes les lèvres. Quelques Coréens nous félicitent poliment. L'échange est comme toujours cordial entre les supporters des deux équipes. Les supporters venus d'Algérie montent dans les bus qui les ramènent a leur hôtel, d'autres vont dans le centre ville pour célébrer la victoire. Les quelques algériens que nous croisons sont déçus que les supporters ne soient pas restés pour la nuit à Porto Alegre et qu'ils soient déjà en chemin vers leur base. Nous sentons que l'ambiance manque dans la ville et que la célébration aurait pu être bien meilleure si nous étions restes ensembles. Le prochain match contre la Russie est sur toutes les bouches et tout le monde y va de son pronostic. Sur le chemin du retour nous chantons enfin en cœur « Eyo, Mabrouk Aalina... ». Le prochain épisode, et nous espérons que ce ne sera pas le dernier, sera autour du match Algérie-Russie. Allez les Verts. Rédaction WEB/LIBERTE Nom Adresse email