Les prix moyens à la consommation des légumes frais ont baissé au cours des 10 premiers jours du mois de Ramadhan. C'est du moins ce qui ressort d'un rapport sur la situation du marché publié par le ministère du Commerce. "Hormis les légères hausses enregistrées durant les premières journées, la tendance du marché s'est inversée", indique le rapport. Le document évoque "des baisses de 32% pour le poivron, de 10% pour la courgette et la tomate fraîche, de 9% pour le piment, de 8% pour le haricot vert, de 6% pour l'oignon, de 4% pour la pomme de terre, de 3% pour la carotte et de 2% pour la salade". Des hausses de 7% pour l'ail et de 3% pour la betterave ont été enregistrées. Le rapport souligne que le marché des légumes frais n'a pas connu de perturbation particulière en matière d'approvisionnement, en raison du niveau des apports appréciables observés sur les étals (pommes de terre, carottes, tomates, salades, poivrons, piments, haricots verts, courgettes, betteraves, oignons et ail. C'est le cas aussi pour les produits d'épicerie. Le marché a été approvisionné régulièrement et en quantités suffisantes, notamment en ce qui concerne les produits les plus sensibles (semoules, farine, laits, sucre, huiles alimentaires, café, thé, légumes secs, pâtes alimentaires et concentré de tomates). Sur ce segment, le rapport relève une chute des prix de 1% pour les huiles alimentaires et les pois chiches et une augmentation de 3% pour la farine infantile et de 1% pour la semoule supérieure et le riz. Les prix des autres produits sont stables. Soutenu par une offre conséquente issue de la production et de l'importation, le marché des fruits frais a été approvisionné normalement notamment en dattes en branchettes, pommes, bananes, prunes, pêches, pastèques et melons. Les prix moyens à la consommation constatés montrent qu'à l'exception des pêches qui ont connu une hausse de 5%, le marché des fruits frais s'est caractérisé par une tendance à la baisse pour les pommes locales (-5%), les bananes(-4%) et les dattes en branchettes (-1%). "Compte tenu du niveau de la production locale actuelle en viandes rouges fraîches (ovines et bovines), en viandes blanches ainsi qu'en œufs et des importations d'appoint (viandes bovines et ovines), le marché n'a pas connu de tension particulière", indique le rapport. L'évolution des prix des viandes (rouges et blanches) et des œufs est caractérisée par une tendance à la stabilité pour l'ensemble des produits carnés. Cependant, de légères baisses ont été enregistrées pour le poulet éviscéré (-3%) et la viande bovine congelée (-1%). M. R. Nom Adresse email