Il continue "sa guerre d'usure contre l'opposition nationale, à l'effet de la mettre dans l'incapacité de s'acquitter des missions qu'elle assume dans le plein respect de la Constitution et des lois de la République". Le Pôle des forces du changement dirigé par Ali Benflis a tenu sa première réunion de coordination, après la trêve du Ramadhan, consacrée aux derniers développements de la scène nationale et régionale. Dans un communiqué rendu public après cette réunion, tenue le 5 août, le Pôle exprime ses regrets quant à la persistance des pratiques restrictives du pouvoir qui sont contraires à ses discours sur ses intentions sur la promotion des libertés et le renforcement du rôle de l'opposition. Il constate que le pouvoir continue "sa guerre d'usure" contre "l'opposition nationale, à l'effet de la mettre dans l'incapacité de s'acquitter des missions qu'elle assume dans le plein respect de la Constitution et des lois de la République". Des pratiques qui amenuisent les droits de l'opposition. "Tout dans le comportement de ce pouvoir contredit les intentions qu'il affiche, tant l'abus de pouvoir, le déni des droits et la négation des libertés sont dans sa nature intrinsèque", lit-on dans le document. Et cela ne fait, selon le Pôle des forces du changement, qu'amplifier les appels au changement pour l'avènement d'un ordre démocratique. Comme si l'incompétence des gens du pouvoir encourage et renforce l'opposition qui milite pour sa chute. Preuve de cette incompétence, la gestion de la crise de Ghardaïa. Le Pôle de Benflis estime que le pouvoir a l'entière responsabilité dans "les proportions tragiques prises par ces événements du fait d'une gestion défaillante et d'une présence de l'état insuffisamment assurée". Il met en exergue la défaillance de l'état qui n'a agi qu'avec des formules obsolètes et sans commune mesure avec la gravité de la situation dont les conséquences peuvent s'avérer préjudiciables pour la cohésion nationale. "Le Pôle a relevé, avec beaucoup d'amertume, qu'à ce jour, le pouvoir en place a été dans l'incapacité d'offrir à cette région un plan cohérent lui permettant de panser ses plaies et de surmonter la pénible épreuve que partage avec elle toute la communauté nationale", lit-on encore dans le communiqué. En plus d'avoir révélé la crise de confiance et celle de l'autorité, le Pôle note que c'est le résultat "d'une citoyenneté brimée et privée de tous ses attributs naturels". Par ailleurs, le nouveau parti de Benflis, qui n'a pas encore obtenu l'autorisation pour la tenue de ses assises, a dénoncé avec force l'agression du peuple palestinien par l'état sioniste et a appelé les algériens à manifester leur solidarité, la diplomatie algérienne à rester fidèle à ses principes et positions de soutien inconditionnel à cette cause et a appelé à la levée du blocus de Gaza et l'ouverture de passages pour garantir la sécurité des Palestiniens. Tout en exprimant sa tristesse devant la position de certains pays arabes qui tranche nettement avec celle exprimée par les pays d'Amérique latine. Il regrette également la tournure prise par les événements en Libye qui, après des sacrifices pour un idéal démocratique, est devenue un terrain d'affrontements fratricides. Il a appelé tous les libyens et les parties en conflit à "privilégier le dialogue et la conciliation pour mettre fin à la vague de violence". Le communiqué ne fait cependant aucune référence au retard pris dans son dossier et sa demande déposée au ministère de l'Intérieur pour l'enregistrement des membres fondateurs de son parti. Nom Adresse email