Décidément, le projet du futur stade olympique de Tizi Ouzou n'a pas fini de faire parler de lui. Et pour cause, il n'y a pratiquement pas un jour où il ne polarise l'actualité en Kabylie dans la mesure où il accuse un retard considérable dans sa réalisation, et ce, au grand désappointement des autorités locales et surtout des milliers de sportifs et de supporters qui fondaient beaucoup d'espoirs sur ce nouveau complexe sportif de 50 000 places. Et pour preuve, voilà que ce feuilleton de mauvais goût vient de connaître un nouveau rebondissement de taille, cette fois, puisque les Espagnols de l'entreprise FCC Corporation vient de demander tout simplement la résiliation du contrat auprès du maître de l'ouvrage, en l'occurrence la Direction des sports de la wilaya de Tizi Ouzou. C'est ainsi qu'une demande de résiliation en bonne et due forme a été déposée quelques jours seulement après la mise à l'arrêt des travaux de réalisation de ce stade depuis la fin du mois de juillet alors que tout le personnel de l'entreprise espagnole a été mis en congé d'office "jusqu'à nouvel ordre". Aux dernières nouvelles, cette surprenante "volte-face" du FCC Construction aurait été décidée au lendemain de la visite d'inspection et de travail effectuée, le 17 juillet dernier, par le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, en présence des autorités locales et, à leur tête, le wali de Tizi Ouzou, Abdelkader Bouazghi, ainsi que d'un représentant de l'ambassade d'Espagne en Algérie. En fait, les nombreuses observations et remarques faites par le ministre des Sports et surtout sa menace de résilier éventuellement le contrat du projet en raison des énormes retards constatés dans les travaux de réalisation, qui étaient pourtant des plus légitimes, n'auraient pas été du goût des responsables de l'entreprise espagnole. En fait, cette réaction n'est pas considérée comme une grosse surprise du fait que les Espagnols donnaient la nette impression de s'être enlisés dans des sables mouvants dont ils n'arrivaient pas à s'extirper. Toujours est-il que tous les regards sont désormais braqués vers le ministère des Sports pour connaître sa réaction du fait que ce projet avait été confié au groupe d'entreprises algéro-espagnoles ETRHB Haddad-FCC Corporation mais, selon des sources concordantes, la résiliation du contrat avec les Espagnols est pratiquement consommée. Mieux encore, il semble bien qu'une entreprise chinoise pourrait venir à la rescousse pour "booster" un projet qui traîne depuis des années déjà car il est utile de rappeler que le chantier de réalisation du stade olympique de Tizi Ouzou, d'un montant de 35 milliards de dinars, a été lancé en 2010 à Boukhalfa pour un délai de réalisation de trente mois, mais voilà qu'il accuse un retard considérable puisque le taux d'avancement des travaux est estimé à un peu plus de 10%. M. H. Nom Adresse email