Comme il fallait bien s'y attendre, l'arbitre assistant international Mounir Bitam a été radié à vie par la Commission fédérale des arbitres, apprend-on de bonne source. Le président de cette commission, Khellil Hamoum, a l'intention également de faire une proposition lors de la prochaine réunion du bureau fédéral de la FAF, de saisir le MJS pour une radiation à vie du mouvement sportif national. Il est reproché à Bitam d'avoir proféré des accusation graves contre le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, et celui de la CFA, Kelil Hamoum, d'avoir interrompu un match de football et ne pas s'être présenté aux commissions de la CFA et de la LFP. Pour rappel, convoqué par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) pour audition, Bitam ne s'est pas présenté. La commission de discipline a indiqué, dans le procès-verbal de sa réunion tenue lundi 29 septembre 2014, que l'arbitre assistant Mounir Bitam n'a pas répondu à la convocation pour son audition au sujet de son comportement durant la rencontre CABBA-WAT du 19 septembre (arrêt volontaire de la partie ), en qualité d'officiel de match et aussi sur ses dernières déclarations aux médias. Bitam devait comparaître mardi dernier devant la Commission fédérale des arbitres pour le même motif, mais il n'a pas répondu à la convocation. L'arbitre assistant était du reste suspendu par la Fédération algérienne de football (FAF) jusqu'à l'aboutissement de cette affaire. Bitam s'est distingué par un geste qui fera date dans les annales de l'arbitrage algérien. A la 26e minute de jeu de rencontre CABBA-WAT, profitant d'une sortie en touche, il a pénétré sur le terrain, déposé son kit, le drapeau de touche et son maillot officiel laissant apparaître une inscription sur son maillot de corps : "Kerbadj et Hammoum, une histoire d'un jeu manipulé". Mounir Bitam a accusé le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, de lui avoir "demandé de faire perdre la JS Kabylie contre le CRB Aïn Fakroun" en demi-finale de la Coupe d'Algérie (2014) et "un haut responsable, de son côté, nous a conseillé (le trio arbitral) de favoriser un des finalistes de la dernière édition de la Supercoupe", a-t-il indiqué. Bitam a demandé audience au président de la FAF, Mohamed Raouraoua pour apporter les preuves de ses déclarations mais le premier responsable de la fédération a refusé de le recevoir. C'est clair, il y a une volonté en haut lieu d'étouffer l'affaire, Bitam n'aura servi qu'a démontrer encore une fois que l'arbitrage est miné jusuq'à la moelle. N. A.