Ainsi donc, le désormais ex-entraîneur de l'ESS, Bouâlem Charef, a fini par céder à la pression des supporters qui le contestaient de plus en plus. Il a présenté, en effet, sa lettre de démission au président Mahdadi qui l'a acceptée mercredi dernier. Il faut dire que les résultats en dents de scie enregistrés par les Noir et Blanc depuis le début de cet exercice, notamment les dernières défaites contre l'USMA, la JSK et l'ASO ont contraint l'ex-coach du WAT à jeter l'éponge après douze journées du championnat seulement. D'ailleurs, du côté de Aïn El-Fouara, l'on estime que Charef n'a rien démontré depuis sa venue. On lui reproche, entre autres, ses mauvais choix tactiques, notamment en milieu de terrain et en défense, ce qui s'est considérablement répercuté sur les résultats techniques de l'équipe. La preuve, l'arrière-garde sétifienne a encaissé dix-huit buts en douze matches, ce qui n'est pas arrivé depuis plusieurs saisons… Mansour Hadj le remplace... devant cette situation, la direction de l'entente n'a pas tardé à désigner un nouveau entraîneur à la barre technique. Il s'agit du palestinien Mansour Hadj qui a déjà entamé sa nouvelle mission jeudi passé. L'ex-entraîneur de l'USMB, qui connaît parfaitement la maison ESS, n'a pas tardé à donner le ton pour dire : “L'essentiel, c'est qu'il faut se mettre rapidement au travail et essayer de remettre l'équipe d'aplomb. le temps nous presse et il faut faire très vite pour bien préparer les prochaines sorties.” D'ailleurs, dans ce sens, il a remis le programme de travail qu'il compte effectué, à partir d'aujourd'hui, à ses joueurs. Les grévistes risquent gros... Finalement, la majorité des joueurs de l'ESS ont décidé de reprendre les entraînements après avoir entamé depuis quelques jours un mouvement de grève pour réclamer leur dû. C'est ce qu'on a constaté au cours de la dernière séance d'entraînement de la semaine écoulée. Toutefois, il manquait toujours certains éléments qui refusent de reprendre du service tant que leurs revendications ne seront pas satisfaites. Bendris, Mekhalfi, Achacha, Belhamer, Fellahi et autre Zoubir Guenifi campent toujours sur leur position. À cet effet, on a appris que la direction de l'ensemble ne compte pas rester les bras croisés devant cette “insurrection”. Les grévistes risquent, en effet, de voir carrément leur contrat résilié. D'ailleurs, un huissier de justice a été sollicité pour engager la procédure. S. R.